Alors que le gardien de l’OM est en pleine confiance, celui du PSG a du mal à rassurer. Dimanche, sur la pelouse du Vélodrome, lequel aura le dernier mot ?
Gardiens titulaires des deux équipes en tête de la Ligue 1, Gianluigi Donnarumma et Pau Lopez sont certainement les deux meilleurs gardiens du championnat français. Pourtant, l’Italien et le Français n’ont pas débarqué en Ligue 1 dans les mêmes conditions.
Le premier était arrivé dans la peau de meilleur gardien d’Europe (le titre que lui a attribué l’UEFA) en provenance de l’AC Milan en 2021, le second, presque dans l’indifférence le même été, poussé vers la sortie par une AS Roma qui n’en voulait plus. Gianluigi Donnarumma (23 ans) et Pau Lopez (28 ans) ont des trajectoires très différentes, à l’image de leur physique.
Pau Lopez au sommet de sa carrière
Alors que l’Italien peine toujours à convaincre, un an et demi après son arrivée dans la capitale, l’Espagnol a quant à lui passé un cap dans la cité phocéenne, et fait désormais partie des tous meilleurs gardiens de Ligue 1.
Selon des statistiques datant de la mi-octobre, Pau Lopez était tout simplement le portier le plus solide sur sa ligne avec 88,5% d’arrêts en Ligue 1, juste devant… Gianluigi Donnarumma, avec 87,5% d’arrêt. Donnarumma peut quant à lui capitaliser sur un nombre plus important de clean sheet en championnat, avec dix matchs sans encaisser de buts contre huit pour Pau Lopez, qui plus est en ayant joué plus de matchs que l’Espagnol (24 contre 20).
Gianluigi Donnarumma ne rassure pas
En revanche, niveau forme du moment, les dynamiques sont diamétralement opposées. Pau Lopez vit certainement la meilleure période de sa carrière. Décisif dans les cages marseillaises, il porte un OM resplendissant depuis la reprise post-mondial, avec neuf victoires en onze matchs en 2023. Donnarumma quant à lui, pouvait donner le sentiment d’avoir aussi franchi un palier, mais le but encaissé contre le Bayern a remis le doute chez les supporters parisiens.
Peu rassurant balle au pied, voilà qu’il n’est même plus irréprochable sur sa ligne, pas aidé par un PSG en pleine crise de confiance, qui a enchainé trois défaites de suite début février.
Les deux gardiens ont toutefois un point commun : ils sont tous les deux à l’aise derrière des défenses qui jouent haut. Souvent bien placés et très attentifs, ils n’ont pas peur de sortir de leur surface.
Si leur rôle dans le classico, dimanche, devrait être différent, ils peuvent chacun faire basculer le match. En Coupe de France, le Marseillais avait été décisif, le Parisien a une revanche à prendre.
Adrien Nerozzi-Banfi