Un an après son expérience avortée chez Israel Cycling, Clément Carisey (28 ans) retrouve chez Delko, les rangs d’une équipe professionnelle. Il nous parle de ce retour.
Vous étiez professionnel en 2019 avant de redevenir amateur en 2020. Que s’est-il passé ?
Je devais rester chez Israel Cycling en 2020 mais, fin septembre 2019, ils ont récupéré la licence de Katusha et des coureurs de l’équipe aussi. Ils me disaient que ça n’aurait pas d’incidence pour moi mais, au final, ils n’ont pas pu me garder et pour moi c’était trop tard pour trouver une autre équipe professionnelle. J’ai donc décidé de courir une année en amateurs.
Avez-vous encaissé le coup psychologiquement ?
C’était décevant, mais je l’avais senti venir et j’ai donc encaissé rapidement cette déception. En début d’année, quand je suis revenu dans les rangs amateurs, tout s’est bien passé et mon objectif était de retrouver le monde professionnel. Je connaissais Luc Cheilan qui est dans la team performance chez Delko. Il m’a mis en contact avec Philippe Lannes qui m’a expliqué le projet et nous sommes tombés d’accord.
« Mon but était de revenir dans le monde professionnel »
Quelles sont les différences entre les amateurs et les professionnels ?
C’est vraiment un autre monde. Physiquement, mentalement, c’est exigeant. Le calendrier est assez ouvert, on est sur plusieurs fronts avec aussi bien des courses exotiques que de World Tour. Le temps d’adaptation est plus court. Il n’y a pas la même notion de course non plus. En professionnels, l’aspect d’équipe est plus important, les courses sont plus longues, on a un rôle à jouer dans l’équipe, en amateurs c’est plus individuel.
Quels sont les coureurs qui vous inspirent ?
J’aime beaucoup les coureurs offensifs, qui courent à l’instinct, des Peter Sagan ou Philippe Gilbert par exemple.
Quel regard portez-vous sur votre nouvelle équipe ?
Il y a eu un changement de manager, C’est un peu une nouvelle équipe avec des gens jeunes, dynamiques. J’aurai des opportunités pour tenter ma chance sur certaines courses casses-pattes. J’aime bien et je me sens bien sur les parcours escarpés, les courses par étapes aussi. J’espère gagner ma première course professionnelle.