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L’OL a retrouvé son calme olympique avec une série de 4 victoires. Voilà les Gones lancés vers leurs objectifs et en avance par rapport à l’an dernier. Pour autant, Lyon doit profiter d’un calme retrouvé pour s’affirmer.
Lyon retrouve le sourire et l’appétit. Et prouve, une fois de plus qu’en football, rien n’est écrit d’avance. Alors que l’on pensait qu’elle avait foudroyé les Gones, la défaite contre l’OM a donné le ton a une nouvelle dynamique pour Pierre Sage.
À défaut de ce cacher derrière un match que l’OL aurait gagné 9 fois sur 10, tout le club s’est remis dans le travail pour enchaîner avec la Coupe d’Europe. Avec une bonne réaction fasse à l’Olympiakos, pour ouvrir le compteur de points dans une compétition que l’OL attendait depuis deux ans. Même si, seulement 25 000 personnes ont garni les tribunes du Groupama Stadium. La faute à une sanction rétroactive de l’UEFA pour les kops de l’OL.
La coupe d’Europe est le vaccin de l’Olympique Lyonnais. Il faut remonter 14 ans en arrière pour voir le même antidote pour les Gones. Un soir de derby contre Saint-Etienne. La défaite 1-0 à Gerland le 25 septembre marque un coup de semonce dans la saison lyonnaise.
Trois jours plus tard, les joueurs de Claude Puel se déplacent à l’Hapoel Tel Aviv. Michel Bastos et Cris gagnent 3-1 et lancent parfaitement leur campagne européenne. Par la suite, Lyon fera une belle saison sur le podium de la Ligue 1.
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Un schéma tactique en évolution, une concurrence qui protège Sage
Le 3-5-2 n’a pas duré longtemps. Sur RMC, nos confrères de L’After Foot ont parfois raison. Ils avaient dénoncé l’entêtement de l’OL qui ne collait pas avec son ADN. Pierre Sage a écouté et encore évolué avec son effectif tout entier. À la place, une défense à 4 avec deux schémas préférentiels pour les Gones. Un 4-2-3-1 modulable en 4-4-2 sur l’aspect défensif. Ou alors, un 4-3-3 classique pour favoriser un apport sur les côté.
Une nouvelle constante est apparue : Pierre Sage s’appuie sur cette ADN OL avec une défense à 4 plus adaptée pour les joueurs dont il a, à sa disposition. Restai à régler la question d’un effectif trop nombreux et qui posait problème au staff en théorie. En réalité, Pierre Sage a pris le contre-pied des courants de pensées qui traversent les murs du Groupama Stadium. Le technicien lyonnais a décidé de s’accommoder de son effectif et d’y apporter sa patte.
C’est finalement la meilleure formule pour Sage qui a pimposé une gestion de la concurrence qui lui rend service. En mettant sous tension sportive tout son effectif, l’entraîneur qui a obtenu son BEPF cet été, se protège de tout risque de pollution au sein de son groupe. C’est un bouclier adapté pour mener l’OL vers un retour en Ligue des Champions. Après 7 journées, seulement 4 points le sépare des 3ème (OM) et 4ème (Reims) places. Qui l’eut cru au soir de la 5ème journée ?
Sage à l’offensive sur le dossier Lopes
La série et les changements en cours ont donné raison à l’entraîneur des Gones qui n’a jamais paniqué. Serein et déterminé à accomplir une saison de référence pour l’OL, comme pour lui. La saison d’après est toujours la plus dure pour un entraîneur. Après l’apprentissage, place à la confirmation et pour le moment, le virage, pourtant mal embarqué, est bien négocié.
Pierre Sage reste tout de même sur une finale de Coupe de France et une sixième place acquise au bout du suspense. C’était avant, Sage a bien conscience que l’OL a besoin vital d’une qualification en Ligue des Champions pour se donner de l’air financièrement.
À lireTransferts : l’OM de nouveau sur la piste Jonathan David (Juventus) !Ça va beaucoup mieux pour l’OL, mais certains dossiers restent bouillants et peuvent encore enrayer la machine. Le dernier en date : Anthony Lopes. Il a placé l’entraîneur rhodanien au centre du jeu. Après la sortie de l’international portugais dans l’Equipe, Pierre Sage ne s’est pas défilé pour répondre à son ancien n°1. « Ça ne change pas grand-chose pour nous dans le vestiaire. Le vestiaire était préparé à entendre ces choses-là ». Une façon polie de le remettre à sa place. Celle de n°4. Pas de cadeau pour quiconque et l’obligation de composer avec une bonne dose d’autorité qui aide l’OL a retrouver des couleurs.
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