Il y a les primes versées par la FFF et les recettes générées lors de matchs… Et quand on joue tous les matchs dans son stade, dont deux face à des Ligue 1, ça rapporte.
Le président Kolver a beau rester discret et très « minimaliste », au moment de parler des retombées financières de l’aventure de son équipe en Coupe de France, elles sont déjà énormes. En arrivant au stade des 8èmes de finale, le petit poucet isérois touchera déjà 133 000 euros de la part de la FFF (les primes s’accumulent après chaque tour passé), mais c’est loin d’être le principal des gains.
Peu de frais pour Bourgoin-Jallieu
Si Djemal Lover parle de « frais de déplacements et d’organisation », on précisera que le club de National 3 a joué ses 3 derniers tours à domicile, avant de recevoir Reims, ce qui réduit forcément tous les frais de déplacement et d’organisation.
En plus des primes versées par la fédération (à partir du 7ème tour), il faut ajouter la recette billetterie (et buvette). Alors que le Stade Pierre-Rajon accueillait déjà 3000 spectateurs face à Martigues, en 32èmes de finale, il était à guichets fermés pour la réception de Lyon (qui a laissé la totalité de la recette aux Berjalliens), ce qui sera encore le cas ce soir face à Reims. Ce qui représente environ 250 000 euros de recette par match.
Si le Stade de Reims laisse sa part de recette à Bourgoin-Jallieu, cela fera quasiment 550 000 euros empochés au total. En cas de victoire, on dépasser les 600 000 euros, avant même de jouer le quart de finale. Même en enlevant des primes versées aux joueurs et quelques frais d’organisation, il restera un bon pactole pour le club.
Les primes versées par la FFF en Coupe de France
7e tour = 6 000 €
8e tour = 12 000 €
32e de finale = 25 000 €
16e de finale = 40 000 €
8e de finale = 50 000 €
1/4 de finale = 85 000 €
1/2 finale = 170 000 €
Finale = 450 000 €
Vainqueur = 850 000 €