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USL DUNKERQUE - PSG (MARDI, 21h10)

Le club du Nord, héroïque face à Brest et Lille aux tours précédents, reste sur 3 défaites de suite avec 10 buts encaissés au moment d'affronter le PSG en demi-finale de la Coupe de France.

Jusqu’au lundi 3 mars, tout réussissait à l’USL Dunkerque. Tombeurs de Lille, puis de Brest, à chaque fois grâce à une fin de match renversante, les Nordistes validaient leur qualification pour les demi-finales de la Coupe de France, tout en confirmant une incroyable saison, validée par une troisième place sur le podium.

Luis Castro : « Si on veut que le club élève son niveau, il faut être capable de gérer cette situation »

Depuis, rien ne va plu. Comme si le fait d’avoir tiré le PSG comme adversaire, annonçant une très forte probabilité de ne pas aller au Stade de France, avait cassé les jambes des Dunkerquois. « J’espère que ce n’est pas ça, mais le fait est que depuis le tirage au sort, nous n’avons plus gagné un match en Ligue 2 », s’interroge Luis Castro. 

Trois défaites, avec 10 buts encaissés, qui ont fait chuter son équipe à la 5ème place. La question que l’entraîneur pose entre les lignes, c’est tout simplement de savoir si Dunkerque ne se focalise par trop sur cette demi-finale, au point d’ne oublier le pain quotidien. « Si on veut que le club élève son niveau, il faut être capable de gérer cette situation »

Aujourd’hui, ce dont a besoin l’équipe qui a déjà éliminé deux huitièmes de finalistes de la Ligue des Champions, c’est d’oublier la mauvaise série du championnat et se rappeler de ses exploits en Coupe de France. « Après ce qu’on a fait jusque là, on est capable de battre le PSG », insiste Yacine Bamou.

Si en football tout est possible, on a quand même du mal à croire l’ancien joueur du FC Nantes. D’autant plus que le fait d’avoir vu Hakimi, Marquinhos, Mendes, Dembélé et Vitinha souffler à Saint-Etienne, n’encourage pas forcément à l’optimisme. Au delà de l’aspect mental craint pas luis Castro, les Nordistes accusent surtout le coup physiquement à l’entrée du sprint final en Ligue 2. On peut se poser la question : auront-ils assez d’énergie pour résister au rouleau compresseur parisien ?

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