vendredi 11 octobre 2024

Coupe du Monde : le Mexique veut faire plier l’Argentine

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Le Mexique sera l’outsider de ce groupe. La tâche s’annonce difficile face à la Pologne et l’Argentine, mais les Mexicains sont toujours difficiles à jouer.

Les entrées en compétition conditionnent souvent le reste de la compétition. Pour sa 17ème participation, sa 8ème consécutive, le Mexique n’a pas été gâté par le tirage au sort, il n’a pas un calendrier favorable puisqu’il affronte la Pologne et l’Argentine sur les deux premiers matches.

S’il avait affronté l’Arabie Saoudite, il aurait pu prendre des points d’entrée, bien se placer dans la course à la qualification et gagner en confiance. Quelle que soit la composition du groupe, les supporteurs mexicains rêvent d’un parcours comme en 2018 lorsque leurs favoris se sont qualifiés pour les 8èmes de finale après un parcours dans le groupe assez extraordinaire avec des victoires sur l’Allemagne, la Corée du Sud et la Suède.

C’est le Brésil qui a mis fin à leur parcours (2-0) , mais les Mexicains n’avaient pas à rougir de cette défaite tant ils se sont bien comportés face aux favoris brésiliens. Ce revers face au Brésil a empêché les joueurs d’égaler la meilleure performance du Mexique en Coupe du monde qui reste les deux quarts de finale en 1970 et 1986.

L’éternel Ochoa sera encore là

Le Mexique a poursuivi sur sa lancée de cette belle Coupe du monde avec une victoire en Gold Cup en 2019 et une finale face aux Etats-Unis en Ligue des Nations CONCACAF 2021.

Pas toujours convaincant sur la phase de qualifications, le Mexique peut quand même nourrir quelques espoirs au Qatar grâce à un groupe expérimenté, avec des joueurs cadres rarement décevants. Les supporteurs ajacciens reverront avec plaisir l’emblématique gardien Ochoa, toujours fidèle au poste dans les cages mexicaines.

Il évolue au Mexique depuis 2019 et malgré l’âge (37 ans) il n’a pas perdu son agilité ni ses réflexes. Son style spectaculaire en fera l’une des attractions de la Coupe du monde.

Les adversaires devront également surveiller l’ailier Hirving Lozano et l’attaquant Raul Jimenez qui sont les principaux dangers mexicains. Ils sont très complémentaires, s’entendent très bien et pourraient permettre au Mexique de passer ce cap des 8èmes de finale qui est un peu son plafond de verre ces dernières années dans les différents Mondiaux.

L’équipe aura à cœur d’offrir à son sélectionneur argentin, Tata Martino, une victoire de prestige contre les hommes de Lionel Scaloni. Martino a déjà déclaré qu’il ne ferait pas de cadeaux à son pays d’origine. En Coupe du monde, les deux nations se sont rencontrées à trois reprises avec trois victoires de l’Argentine en 1930 (6-3), en 2006 (2-1 ap) et en 2010 (3-1).

Les rencontres contre la Pologne et l’Arabie Saoudite devraient être spectaculaires car les équipes se disputeront la 2ème place derrière l’Argentine et devront prendre des points. Le jeu offensif prôné par Martino pourrait faire merveille avec notamment des ailiers mis en évidence et un milieu de terrain qui travaille énormément.

Son calendrier

22 novembre : Mexique Pologne à 17h

26 novembre : Mexique Argentine à 20h

30 novembre : Arabie Saoudite Mexique à 20h

Comment le Mexique s’est qualifié ?

Le Mexique a fini 2ème de la zone Concacaf derrière le Canada, mais à égalité de points. Il termine deuxième attaque et défense toujours derrière le Canada avec 17 buts marqués pour 8 encaissés. Il a connu une campagne d’éliminatoires mitigés avec des points bêtement perdus notamment au Panama ou en Jamaïque (1-1).

Le chiffre : 5

En 2010, le Mexique a établi un record dont il se serait bien passé. En perdant en 8èmes de finale face à l’Argentine (3-1), il est devenu le premier pays éliminé cinq fois consécutivement au même stade d’un Mondial. Les Aztèques se qualifient souvent pour les 8èmes, mais ont du mal à passer ce cap de la compétition.

Le joueur à suivre : Lozano, le petit lutin

Hirving Lozano est, à 27 ans, l’un des joueurs les plus expérimentés de la sélection. Il est international depuis 2016 et dépassera le cap des soixante sélections à l’occasion de la Coupe du monde. Explosif, rapide, l’ailier napolitain est le joueur type capable de mettre le feu dans n’importe quelle défense et d’être un danger permanent. Il était déjà là en 2018 et connait donc parfaitement la pression d’un Mondial. L’ancien joueur de Pachuca et du PSV est à Naples depuis 2019 et il réalise certainement sa meilleure saison.

Pronostic

Le Mexique ne sera pas champion du monde. Il peut passer enfin passer le cap des 8èmes de finale mais, pour cela, il devra réaliser un exploit dans son groupe, il semble plus en mesure de devancer la Pologne que l’Argentine.

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