Cholet s’apprête à accueillir du 23 au 26 juin les championnats de France. Une occasion pour partir à la découverte du club de la ville ; l’UC Cholet 49.
À Cholet, on vit la passion du vélo en famille. Après 15 ans de bons et loyaux services, Alain Durand a passé la main à ses fils Antoine et Aurélien à la direction de l’UC Cholet 49. A la fin de l’année 2021, Alain est devenu ambassadeur du club et ses fils coprésidents d’un club qui regroupe aujourd’hui 80 licenciés et une équipe de N2 en pleine évolution dans une ville où la municipalité accorde beaucoup d’importance au sport. Aurélien Durand s’en félicite :
« Cholet a été élue la ville la plus sportive de France à trois reprises. C’est une ville avec une densité sport importante avec le hockey, le basket, le ping-pong, le foot, mais elle a aussi une grande tradition cycliste. La ville a accueilli le Tour, nous travaillons actuellement pour l’organisation et la bonne tenue des prochains championnats de France. On a aussi un maire qui aime bien le vélo ».
Née d’une fusion entre le Véloce Club Choletais et Cholet Cyclisme, deux clubs qui stagnaient, l’Union cycliste Cholet 49 a vu le jour en 2004 et a permis de relancer la discipline dans la ville.
La progression a été régulière, il s’est installé de manière régulière dans l’élite du niveau amateur, mais comme de nombreux clubs, Cholet a été affecté par la crise sanitaire. L’un des objectifs est de séduire les jeunes, mais aussi les filles en surfant sur la montée en puissance du cyclisme féminin.
Séduire les jeunes, mais aussi les filles en surfant sur la montée en puissance du cyclisme féminin
« 3% de notre effectif est féminin. Ce n’est pas suffisant bien sûr. Il faut que nous travaillons là-dessus. Nous avons été énormément impactés par la COVID, beaucoup de jeunes n’ont pas repris de licences ensuite. Nous travaillons aussi pour essayer de les convaincre de revenir ou en convaincre d’autres de nous rejoindre. La détection est un travail quasiment quotidien. »
Un travail de détection principalement régional, mais les dirigeants ne s’interdisent pas de recruter à l’étranger quand de belles opportunités se présentent :
« Il y a un gros potentiel au niveau régional. C’est plus simple pour l’adaptation aussi. Les jeunes qui arrivent ne sont pas déracinés. On reçoit beaucoup de CV de coureurs de partout en France et dans le monde. S’il y a des opportunités, on ne les laisse pas passer bien sûr. C’est aussi très enrichissant pour nous d’avoir des coureurs de cultures différentes, on peut s’apporter des choses mutuellement. Mais le recrutement est principalement régional. »
C’est en envoyant un CV qu’Henry Lutz a rejoint le club en provenance des Etats-Unis. Il a marqué son histoire en devenant le premier américain à évoluer sous les couleurs choletaises. Les prochains championnats de France mettront, à n’en pas douter, encore un peu plus en lumière ce club qui travaille en bonne intelligence, sérieusement, sans grands moyens, mais avec beaucoup de passion.