mardi 8 octobre 2024

Didier Santini (nouvel entraîneur de Rodez) : « Le groupe est de qualité, avec largement les moyens de se maintenir »

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Tout nouvellement nommé entraîneur de Rodez, Didier Santini nous en dit un peu plus sur son état d’esprit, avant de rejoindre le RAF, qui reprend le chemin des terrains lundi.

C’est une des surprises de cette fin d’année en Ligue 2. L’ancien joueur de l’OM, Bastia et Lille (entre autre), Didier Santini, a été nommé à la tête de l’équipe de Rodez, où il remplace Laurent Peyrelade, écarté le 8 novembre dernier. Passé sur le banc de Calvi, Borgo, Dunkerque, Béziers et Saint-Brieuc, en National ou National 2, le technicien de 54 ans, qui a aussi travaillé en Chine avec les moins de 19 ans, découvre le monde professionnel, en toute sérénité. Prêt à relever un défi qu’il estime largement à la portée du club.

« Rodez a une bonne équipe, capable de se maintenir »

Comment est né le rapprochement entre vous et Rodez ?

Tout est parti de contacts avec des agents, lors de discussions pour le transfert d’un joueur à Saint-Brieuc, que j’entraînais. Le contact est bien passé et dès l’annonce du départ de Laurent Peyrelade, alors que je n’étais plus à Saint-Brieuc, ces mêmes agents m’ont contacté pour me demander si le projet pouvait m’intéresser.

Il y a le plaisir d’évoluer en Ligue 2, vous qui n’avez jamais entraîné plus haut que le National, mais aussi la crainte que peut inspirer le classement du club, actuel relégable…

Mais la situation est très loin d’être désespérée. Non seulement Rodez a une bonne équipe, tout a fait capable de se maintenir en Ligue 2, mais le classement est très serré (ndlr : Rodez est 18ème, à égalité avec Dijon, premier non relégable, et à 3 points du 13ème, Quevilly-Rouen).

Vous avez obtenu quelques garanties pour le mercato à venir ?

Non, aucune. Mais je n’ai pas besoin de nouveaux joueurs. Le groupe est de qualité, je le répète, avec largement les moyens de se maintenir. Après, si le président a une belle opportunité, pourquoi pas. Mais ce groupe me va parfaitement. Avec notamment les retours de certains joueurs qui ont longtemps été blessés et qui vont apporter.

« Quel que soit l’adversaire, un match est un match que nous aborderons avec la possibilité de le gagner »

Lors de la 17ème journée, il y a un Rodez-Dijon qui va valoir cher, et juste derrière vous recevez Niort…

Je ne fais pas de différence entre les matchs. Un match est un match que nous devons aborder avec l’envie, et la possibilité de faire un bon résultat, un point c’est tout.

Vous avez signé jusqu’en 2025, mais avec la condition de vous maintenir, ça doit mettre la pression ?

Je ne pense pas à ça. Ce qui m’importe, c’est le présent et l’avenir proche. Mon contrat ? C’est le dernier de mes soucis, il sera temps de voir ce qui va se passer.

Rodez est encore en Coupe de France et ira à Monaco, c’est aussi un bon challenge…

Oui, même si j’aurais préféré jouer à la maison. Le stade a été restructuré, pour un résultat exceptionnel. L’ambiance ici me rappelle un peu Bastia.

On sent que c’est un projet qui vous emballe…

C’est clair. Je vais pouvoir travailler avec des structures professionnelles, comme je l’ai toujours souhaité, dans un climat sain et motivant. Et, je le répète, avec une bonne équipe.

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