2020 n’avait pas besoin de ça pour être catalogué pire année du 21ème siècle. Peu après 18 heures, la terrible nouvelle, d’abord rumeur à la quelle on ne voulait pas croire, est arrivée en provenance d’Argentine. Diego Maradona est mort. Véritable légende du football, élevé au rang de Dieu par son peuple mais aussi une bonne partie des fans de ballon rond, nous a quittés.
Dieu n’est donc pas immortel. Et à force de jouer avec le feu, l’enfant qui a grandit dans un bidonville de la banlieue sud de Buenos Aires avant d’en sortir grâce à un talent hors norme qui fera de lui l’une des plus grande légende du football n’a pu échapper à un destin tragique. Il avait 60 ans. C’est jeune pour mourir, même pour un Dieu.
Il transformait le foot en oeuvre d’art
Souvent comparé au roi Pelé, de plusieurs années son ainé, Diego Armando Maradona (son nom complet) est devenu plus qu’un joueur lors de son transfert de Barcelone à Naples en 1984.
Pas préparé à une telle notoriété, à la gloire et à la fortune, le numéro 10 argentin a malheureusement fait presque autant parler de lui en dehors des terrains que sur les pelouses où il transformait le foot en oeuvre d’art.
Diego Maradona a fait partie de ces très rares joueurs qui nous ont fait pleurer de bonheur grâce à ses dribles déroutants et sa capacité à échapper (le plus souvent, malheureusement pas toujours) aux tacles assassins des défenseurs meurtris pas son talent.
Il y a quelques jours, ses problèmes de santé avaient mis toute l’Argentine en alerte. Des centaines de personnes s’étaient déplacées aux alentours de l’hôpital où il a subit une intervention au cerveau, avant d’être rassurées par les bilans communiqués.
Son décès plonge aujourd’hui le peuple argentin dans le deuil, mais pas seulement. Ce sont tous les amoureux du foot qui pleurent la disparition d’un véritable Dieu du foot.