L’ancien international espoir est entré dans l’histoire du Grenade FC, européen pour la première fois de son histoire cette saison et qualifié pour les 16èmes de finale de la Ligue Europa avant son dernier match au PAOK Salonique.
Dimitri, Grenade est d’ores et déjà qualifié pour les 16èmes de finale, est-ce une surprise pour vous ?
Oui, dans le sens où nous sommes un des plus petits budgets de la Liga. Le club n’est remonté que la saison passée et n’avait d’autres ambitions que le maintien. Au final, nous avons réussi à nous qualifier pour la Ligue Europa et à obtenir d’assez bons résultats dans notre groupe pour nous qualifier. On va en Grèce pour essayer de garder notre première place et confirmer nos deux victoires à l’extérieur dans cette poule (au PSV Eindhoven 2-1 et à Nicosie 2-1 : ndlr).
La Ligue Europa réussit souvent aux clubs espagnols, est-ce devenu un vrai objectif pour Grenade en 2021 ?
On fera tout pour aller le plus loin possible mais sans perdre de vue que notre priorité reste la Liga. Personnellement, je n’avais plus joué l’Europe depuis mon premier et seul match européen à mes débuts avec le Stade Rennais (2011-2012) donc j’apprécie à fond et je prends les matchs sans penser aux suivants, pour acquérir de l’expérience et progresser. Les matchs sont plus intenses, on y paye cash toutes nos erreurs. Jouer tous les trois jours, ça fait forcément progresser. Mais je prends tout ça avec du recul… comme j’ai toujours fait dans ma carrière.
« Le risque serait de se prendre pour d’autres »
Malgré votre statut de promu, votre belle saison passée (6ème de Liga, demi-finaliste de la coupe du Roi) ne vous a pas aiguisé l’appétit ?
Le risque serait de se prendre pour d’autres. On reste une petite équipe… qui a l’ambition de viser haut. Sans parler du Barça, de l’Atletico ou du Real, on n’est pas non plus au niveau de Valence ou de Séville. Il faut être réaliste. D’autant plus qu’en ce moment nous restons sur une série de six matchs sans victoire (nul face à Huesca 3-3 et Levante 1-1, défaites face à la Real Sociedad 0-2, Valladolid 1-3, à Vigo 1-3, face au PSV Eindhoven 0-1), il va falloir réagir.
Quelle est la force de votre équipe ?
Justement, c’est l’équipe ! Nous n’avons pas de stars. Nous compensons avec de la solidarité, un état d’esprit positif. Même celui qui ne joue pas est toujours content d’encourager les autres…
> Retrouvez l’entretien complet de Dimitri Foulquier dans le prochain Le Foot Magazine en kiosque le 30 décembre 2020.