Les jours de Vahid Halilhodzic à la tête de la sélection marocaine sont comptés. Le président de la Fédération lui a fait une véritable déclaration de guerre.
Après la Côte d’Ivoire et le Japon, Vahid Halilhodzic est parti pour manquer une phase finale de Coupe du Monde pour la troisième fois, après avoir qualifié son équipe.
En 2010 et en 2018, l’entraîneur bosnien a été écarté quelques mois avant la phase finale, et avait regardé la phase finale du mondial en Afrique du Sud et en Russie, devant sa télévision.
Fouzi Lekjaa pousse Vahid Halilhodzic dehors
En ouvrant en grand la porte de la sélection aux joueurs bannis par l’ancien buteur du FC Nantes, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a clairement commencé à pousser « coach Vahid » vers la sortie. « Les portes de l’équipe nationale sont ouvertes à tous les joueurs marocains, quels que soient les différends. Personne ne peut priver un joueur marocain de jouer avec l’équipe nationale, que ce soit Ziyech, Mazraoui ou un autre », a expliqué Fouzi Lekjaa.
Une véritable déclaration de guerre à son sélectionneur, reconnu pour son intransigeance. S’il a expliqué qu’il comptait « en discuter » avec Halilhodzic, ceux qui connaissent bien le Bosnien savent qu’il va être difficile à convaincre.
Alors que Vahid Halilhodzic est très critiqué au Maroc, pour ses choix, humains et tactiques, l’un des principaux points de discorde est sa brouille avec Hakim Ziyech.
Ecarté par Halilhodizic, qui lui reproche une attitude menaçant la cohésion du groupe (notamment un manque de respect envers lui), l’ailier de Chelsea avait annoncé en février, sa retraite internationale. Aujourd’hui, la présence de Ziyech au Qatar est plébiscitée par le peuple marocain.
Hakim Ziyech, au coeur du conflit
En septembre dernier, le sélectionneur avait critiqué sa star. «Son comportement lors des deux derniers rassemblements ne correspondait pas à ce qu’un joueur de la sélection nationale doit être, en tant que leader, en refusant de s’entraîner et de travailler », avait expliqué Halilhodzic.
« La sélection est au-dessus de toute personne, on ne peut pas la prendre en otage. Quand un joueur dit qu’il est blessé, alors que le staff médical a fait des examens et dit qu’il peut jouer, ça ne va pas, même pour un match amical. Quand un joueur refuse de s’échauffer en seconde période, car il n’est pas content d’être remplaçant, ça ne va pas. La sélection nationale, tu es là à 100 %, ou tu n’y es pas», avait ajouté le technicien.
Sept mois plus tard, le Maroc a fait son choix entre Hakim Ziyech et Vahid Halilhodzic…
Il faut être fou pour virer un engreneur tel que Vahid. Oh lalala le Marocains ne faite pas cette erreur de débutant. Il a créé une équipe en sacrifiant qq princesses. Il est dans le top 5 meilleurs entraîneurs du monde. Sans discipline pas de succès. Sans lui vous êtes mort au KATAR