ALLEMAGNE – ECOSSE (21H)
Alors que l’Ecosse sera opposée à l’Allemagne en ouverture de son Euro, tout laisse à penser que les hommes de Nagelsman n’en feront qu’une bouchée. Mais attention, les coéquipiers de McTominay peuvent gâcher la fête.
Pour son 4ème Euro en 150 ans d’histoire, la sélection écossaise se doit de marquer le coup. Contrairement à sa voisine toute-puissante, l’Ecosse n’est jamais sortie des poules, et ce malgré une belle génération dans les années 70. Seulement tout pourrait changer sur cette édition. Tombée dans un groupe avec un favori, l’Ecosse s’en sort bien puisque le reste des oppositions semblent tout à fait abordables. La Suisse et sa génération vieillissante (Shaqiri, Xhaka…) sont sur le déclin, et la Hongrie est encore jeune et manque de qualité. Il y a donc une qualification à aller chercher, d’autant plus qu’en cas de pépin, la Tartan Army peut viser la place de meilleur troisième.
La rudesse des Highlands
La principale force de cette équipe est sa capacité à rester compact. Elle joue dur, de manière rugueuse, avec la discipline que cela nécessite. Ses cadres s’inscrivent totalement dans cette philosophie, que ce soit Robertson, McTominay ou Tierney. On l’a vu, quand ils sont au complet, ils sont capables d’éteindre l’attaque, ou au minimum de la contenir, d’un cador européen. Ils ont battu l’Espagne en amical 2-0 avec une défense robuste, il faut réitérer. Face à l’Allemagne, l’Ecosse pourrait bien gâcher la fête à domicile, en proposant un bloc compact. Il ne faut pas s’attendre à voir un match ouvert, mais plutôt une guerre des tranchées. Si les Ecossais restent disciplinés, ils pourraient créer la surprise. Peut-être même rêver d’un parcours comme le Pays de Galles en 2016…
Vincent Encrine