mercredi 4 décembre 2024

Fausto Masnada : « Gagner un Giro n’est pas à ma portée »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

L’Italien Fausto Masnada cherchera à jouer sa carte d’équipier modèle dans la perspective d’une victoire finale sur une course de trois semaines.

Etes-vous satisfait par vos performances de 2020 ?

J’avais commencé la saison avec le maillot de la CCC. J’avais d’embléeobtenu de bonnes places sur les courses en France. Puis il y a eu le confinement avec cinq mois sans vélo. En août, je me suis retrouvé dans une autre équipe.

Avec la Deceuninck, j’ai débuté Tirreno-Adriatico. J’ai fini dans les 10 premiers (6ème). Sur le Tour d’Italie (9ème), nous avons fait de l’excellent travail. J’ai bien travaillé pour Almeida. Mon top 10 m’a donné le moral pour la suite. On a vécu une année 2020 très bizarre, mais je l’ai bien finie.

N’y avait-il pas encore plus de place pour faire encore mieux personnellement sur le Giro ?

Non car, au final, on a gardé le maillot rose pendant quinze jours. Cela a été un honneur pour moi que de travailler pour ce maillot rose. Avoir un équipier de route, si jeune, qui a si bien roulé, j’en suis heureux. Ma 9ème place en a découlé. J’ai beaucoup roulé aux côtés d’Almeida en montagne.

Quelle victoire visez-vous pour 2021 ?

Je serai probablement sur des courses comme le tour de Catalogne, Tirreno. Mon premier grand rendez-vous sera sur le Giro en appuyant probablement Remco. Après, si j’ai carte blanche sur une étape, j’en profiterais. Je suis fier qu’on me fasse confiance pour que j’aide à porter cette belle promesse de gagner un grand Tour.

« Je connais mes limites »

N’est-ce pas frustrant de ne pas espérer plus personnellement ?

Je connais mes limites. Gagner un Giro n’est pas quelque chose à ma portée. Car même si j’avais été le leader de la Deceuninck sur le Tour d’Italie, je n’aurais jamais fini parmi les quatre premiers. Avec la classe de Remco, il est normal que je l’aide pour que l’équipe puisse remporter un grand Tour.

Et si on me donne l’occasion d’être capitaine, alors j’essaierais de me montrer à la hauteur. Dans une équipe, les capitaines sont très rares. Les équipiers doivent tout donner pour les faire gagner.

Vous ne découvrirez donc visiblement pas encore le Tour de France…

Mon calendrier reste à définir. Je suis encore jeune. Je suis plus dans cette idée de courir à nouveau sur le Giro. Un Tour de France, c’est très difficile.

Quel est votre rêve à atteindre d’ici la fin de votre carrière ?

J’aimerais gagner une étape sur le Tour de France. C’est la course la plus importante au monde. Réaliser cela reste dans l’histoire. Remporter un Tour de Lombardie serait aussi extraordinaire. C’est une course qui se déroule sur mes terres.

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