dimanche 15 septembre 2024

Franck Le Montagner (ancien éducateur d’Enzo Le Fée) : « A 7 ans, ses prises de balle étaient déjà exceptionnelles »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Responsable de l’école de foot de la Vigilante Keryado au début des années 2000, Le Montagner garde un œil avisé sur la trajectoire d’un joueur qu’il a côtoyé pendant quatre ans.

Quand avez-vous vu Enzo jouer pour la première fois ?

Il est arrivé avec son père qui habitait le quartier et qu’on connaissait bien. A 6 ans, normalement, on ne prenait pas les enfants aussi tôt, mais on a vite vu aux premières séances d’entraînement qu’il avait quelque chose de plus que les autres, un potentiel hors norme. J’étais responsable de l’école de foot de la Vigilante à ce moment-là et mon fils était dans la même catégorie donc j’ai bien suivi le parcours d’Enzo.

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En quoi était-il différent des autres enfants de son âge ?

Ses prises de balle, qui sont un peu devenues sa marque de fabrique, étaient déjà exceptionnelles. Et à cet âge-là, 6-7 ans, quand on demandait aux enfants de jongler, peu arrivaient à lever le ballon. Lui, non seulement il le levait, mais en plus l parvenait à faire plusieurs jongles. Il avait la même facilité pour conduire la balle dans les slaloms, pied gauche, pied droit. En termes de motricité et de déplacements, j’ai dû voir 4 ou 5 gamins aussi en avance, et un seul qui a fini pro, Enzo.

« Le Fée était fait pour le style de jeu des Merlus »

Qu’est-ce qui lui a permis de percer au niveau pro ?

S’il avait des qualités naturelles évidentes, il ne faut pas croire, c’était un bosseur. Mentalement, il était très serein et mature. Plus tard, deux jours après avoir perdu son papa, il jouait un match de L2. Il a toujours eu un gros mental. Ses caractéristiques correspondaient aussi à la philosophie du jeu à la lorientaise.

Comment s’est passé son départ chez les Merlus ?

Lorient était déjà venu une saison avant qu’il parte, mais avec ses parents on avait décidé de le garder encore un an. On n’a pas mis de frein à son départ car il était évident qu’il allait exploser là-bas. Il était fait pour un style de jeu où ses prises de balle, ses déplacements et sa volonté de faire jouer les autres ont fait merveille.

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