vendredi 19 avril 2024

Gaëtan Barlot (Castres) : « J’ai l’autographe de Loïc Jacquet avec qui je joue ! »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Appelé surprise pour la tournée en Australie, à 24 ans, le talonneur castrais Gaëtan Barlot a montré beaucoup d’envie. On devrait le revoir en bleu.

Premier sport pratiqué

« Du karaté à l’âge de 6 ans. Il y avait un club proche de mon village, vers mon école primaire, j’ai donc essayé, mais ça n’a duré qu’un an. Ensuite, j’ai fait du foot, comme tout le monde (sic), pendant deux ans puis je me suis mis au rugby. »   

Premier club

« J’ai commencé à l’ASM (AS Montferrand, Ndlr) en moins de 11. Mon frère est plus âgé que moi. En cadets, il a voulu jouer à un plus haut niveau que notre club local (l’AS Pulvérières) donc il est parti à l’ASM. Pour éviter de faire les trajets entre les deux clubs, mes parents m’ont directement inscrit à Clermont. »   

Premier poste

« Pilier. En jeunes, suivant les matches, je jouais à gauche ou à droite. J’ai basculé au poste de talonneur en 1ère année cadets. Comme je n’étais pas hyper lourd et que j’étais plutôt mobile, l’entraîneur m’a fait passer talonneur. »   

Premier entraîneur qui A compté

« Alain Chassin, en cadets 1ère année à l’ASM. C’était un coach à l’ancienne, qui m’a appris les vraies valeurs, avec de grandes séances de mauls et de rucks, le rugby à l’ancienne. Ça m’a marqué et ça m’a forgé ! »   

Premier match entant que spectateur

« C’était forcément un match de l’ASM au Michelin. J’étais même ramasseur de balles. Ce devait être un match de Coupe d’Europe contre le Leinster. Je devais avoir 13-14 ans. Quand on est gamin, avec l’ambiance, c’est énorme ! »   

Premier salaire avec le rugby

« A Colomiers. Ce n’était pas non plus énorme. J’ai dû m’offrir des vacances. »   

Premier surnom

« Le tout premier, c’était Petit rond. J’ai de bonnes petites joues donc ça me faisait une tête assez ronde. Aujourd’hui, c’est Bouli toujours parce que j’ai une tête ronde ! (rires) Je dois ce surnom à Hugo Pirlet de Colomiers et ça m’a suivi jusqu’à Castres. »   

Premier tatouage

« Je n’en ai pas ! Pour l’instant, ça ne me tente pas. »   

Premier Ami dans le rugby

« Charly Trussardi (un demi de mêlée italien formé à l’ASM, Ndlr) qui joue désormais à Albi en Nationale. On a commencé en moins de 11 ensemble, jusqu’en Crabos à l’ASM. »   

Première Approche pour un transfert

« Castres. Brive était aussi intéressé, mais j’ai choisi Castres et depuis je n’ai pas eu d’autres contacts. C’est vrai que j’ai joué à Colomiers et Castres et qu’il ne manque plus que Toulouse (sic), mais je suis bien à Castres ! Anthony (Jelonch) est passé du CO au Stade Toulousain et il a pris des pièces (rires). Il y a quand même une rivalité entre les deux clubs. »   

Première idole

« Mealamu, l’ancien talonneur des All Blacks. Il était costaud et puis il jouait pour les Blacks ! Aujourd’hui, j’aime bien Malcolm Marx. »   

Première 3ème mi-temps

« Il y en a eu beaucoup (sourire). En Espoirs, à Colomiers, on en a fait de belles… Je me rappelle d’une où on avait le club-house rien que pour nous. Ça devait être après un match contre Dax. C’était sympa… Il y en a encore quelquesunes en pro. Il faut garder les valeurs ! »   

Première bagarre

« Contre Massy avec l’ASM. Il y avait une grosse rivalité en jeunes. L’arbitre avait dû sortir deux ou trois rouges… Moi je n’ai jamais eu de cartons. Ce n’est pas moi qui déclenchais les bagarres… (sourire) »   

«  J’ai dû poser des jours de congés pour jouer mon premier match »

Premier match en pro

« Angoulême-Colomiers en 2018 (le 2 mars, Ndlr). On avait perdu (30-10, Ndlr). J’étais assez surpris de jouer. Des blessures ont fait que. J’étais très stressé. C’était quand même mon premier match. J’en avais joué seulement trois cette année-là. En plus, c’est une année où je travaillais à côté du rugby. J’avais dû poser des jours de congés pour jouer ce match. »   

Premier essai

« A Oyonnax en 2019 (le 11 janvier, Ndlr). On avait perdu (32-16, Ndlr), mais j’avais marqué un bel essai ! Sur un temps arrêté, on avait fait une cellule de trois joueurs et j’étais parvenu à passer. Aujourd’hui, avec les phases de conquête, les talonneurs vont souvent au bout (il a marqué 4 essais la saison passée, Ndlr). »   

Premier titre

« Je n’en ai pas ! A part avec l’école de rugby sur des tournois, autrement je n’ai jamais soulevé de trophées. On n’a pas eu cette chance avec ma génération. J’espère y remédier avec Castres. Le club a bien bossé pendant la préparation. Il va falloir très bien démarrer le championnat, ce qui a été notre défaut ces deux dernières années. En plus, le Mercato a été intéressant donc si la mayonnaise prend ça peut faire une belle saison.

Personnellement, je vais découvrir la Coupe d’Europe, la grande. J’ai hâte. L’année dernière, on était en petite Coupe d’Europe, mais je n’avais pas joué. Là, on va aller au Munster avec la Red Army, ça va être quelque chose ! «  

Première blessure

« Une entorse à la cheville en cadets 2ème année, mais seulement trois semaines d’arrêt. Je touche du bois, je n’ai jamais eu de grosses blessures. »

Premier autographe

« Avec Colomiers, en 2018, après mon troisième match, lors de la garden-party pour fêter la fin de saison. Je ne savais pas encore signer ! Il avait fallu réfléchir comment signer. Par contre, quand j’étais jeune, j’avais un carnet avec tous les autographes des joueurs de l’ASM ! L’autre jour, j’ai ressorti l’autographe de Loïc Jacquet avec qui je joue désormais ! »   

Première interview

« La Dépêche ou Actu Rugby avec Colomiers en 2019. Ça va un peu mieux maintenant, mais je n’étais pas du tout à l’aise. Faire des phrases bien construites, ce n’était pas mon point fort… En anglais ? Ce serait compliqué (rires). »   

Première séléction

« Contre l’Australie en juillet dernier (le 7, défaite 23-21, Ndlr). Une grosse fierté et une belle surprise. Ce sont des moments inoubliables. D’ailleurs, ce premier maillot, je vais le garder et l’encadrer ! »   

Première fois confondu Avec quelqu’un

« Récemment, on m’a confondu avec mon kiné à Castres William Stefan. Il paraît qu’on se ressemble. J’espère que non (rires). »   

Premier job

« Animateur en colos, j’avais 18 ans, en 2015, puis technicien de laboratoire médical un an en 2019. J’ai eu mon BTS de technicien de laboratoire sur Toulouse. J’étais à l’hôpital et j’étudiais le sang, les urines… La journée, je travaillais et, le soir, je m’entraînais en Espoirs. Ça peut être une piste pour mon après-carrière même si le métier évolue vite. »   

Première fois contre l’ASM

« Cette année, en novembre (le 27, Ndlr), on en a pris 40 à Castres (14-40, Ndlr) donc ça fait un peu ch… C’est la première fois que j’affrontais une équipe pro avec des amis en face donc c’était particulier. C’est sûr que le fait que ça marche pour moi, c’est une petite revanche personnelle.

A l’époque, au moment de franchir la marche Crabos-Espoirs, il y avait déjà beaucoup de monde en Espoirs. Il y avait de très bons talonneurs, je n’allais pas jouer donc ça ne servait à rien de rester. Et puis, je n’avais sans doute pas encore le niveau. C’est aussi grâce à ce parcours que j’en suis là aujourd’hui. »

Gaetan Berlot et son ascension à retrouver dans Rugby mag.

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