A 35 ans, Geoffrey Soupe s’est offert la plus belle saison de sa carrière en remportant notamment la Tropicale Amissa Bongo, et surtout une belle étape sur le Tour d’Espagne, la 7ème. L’occasion de revenir avec lui sur ses premières fois en carrière.
Premier sport
« La gymnastique. J’étais pas mal. J’en ai fait pendant 8 ans, mais je manquais de souplesse. J’ai tout fait, sol, barre fixe, barres parallèles et un peu d’anneaux. »
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Première équipe
« L’Ecole Cycliste de Bourg-en-Bresse. J’y suis arrivé à 7 ans et je suis parti à 15 ans. J’ai presque fait 10 ans. Je suis parti au VC Bressan en 2005. »
Premier maillot porté à l’entraînement
« J’étais fan de l’équipe Quick-Step. J’avais un maillot et une tenue complète avec laquelle je roulais à l’entraînement. C’était par rapport à Tom Boonen. »
Premier entraineur qui a compté
« Christian Milesi qui est aujourd’hui entraîneur à Bourg Ain Cyclisme. »
Premier souvenir à vélo
« Mon premier podium sur les championnats de France de l’avenir en Espoirs. C’était en 2009. »
Premier vélo
« Un Peugeot. Je l’ai encore. Mes parents l’ont gardé et ce sont les enfants qui l’utilisent avant de le mettre de côté pour le conserver précieusement. »
Première idole
« Tom Boonen. J’adorais le voir courir. »
Première course pro
« Le Tour du Gabon avec la FDJ en 2011. J’y avais remporté la 1ère étape. »
Premier grand tour
« Le Giro en 2012. L’unique Giro en carrière. Il m’a laissé de beaux souvenirs. J’y ai fait mon meilleur classement sur un grand Tour (76ème). J’étais content de le finir. C’était une grande aventure. J’y avais été efficace avec de belles prestations. »
Première victoire en pro
« Au Tour du Gabon, dès ma première course avec l’équipe FDJ. Ce qui est sympa, c’est que cette année, je gagne la même étape, mais à l’envers. On faisait moins de tours, mais l’étape Bitam-Oyem, c’étaient les mêmes routes et le même parcours. »
Première victoire world tour
« Le Tour d’Espagne cette année (sourire). Il a fallu attendre. Je réalise seulement ce que j’ai fait. Ce n’était pas simple. En carrière, on est tellement dedans, on a du mal à réaliser la portée d’une telle victoire. Quand je démarre, je pense que c’est le bon moment pour faire la différence. Je connais les aléas des sprints et les regrets aussi avec mon expérience. Je ne voulais pas être enfermé. Ça pouvait être perdu, mais c’est passé. C’est beau d’avoir gagné ! »
« On m’appelait popeye à la fdj »
Premier paris-roubaix
« Avec Cofidis en 2018, l’année où Peter Sagan gagne devant Silvan Dillier. J’étais dans l’échappée. Je finis 74ème. Mon meilleur classement. C’est une course qui n’est pas simple. C’est très complexe, dur et exigeant. Un sprint pendant 250 bornes. Un combat de tous les instants. C’est tout aussi exigeant qu’un grand Tour. C’est dur de s’y imposer. »
Première chute
« J’en ai pris quelques belles dès ma première année. Mais, la plus marquante, ça reste avec Cofidis, au Tour du Limousin, en 2018, je termine dans les barbelés. J’ai gagné de belles cicatrices au niveau du cou et des jambes. »
Première blessure
« J’ai essentiellement eu des plaies. Je n’ai pas eu de fracture. Je touche du bois. J’ai seulement eu quelques commotions. »
Première interview
« Au Tour du Gabon après ma première victoire en carrière. »
Premier autographe
« Sur le Tour d’Alsace en 2011 avec FDJ. »
Premier transfert
« De la FDJ vers Cofidis en 2015. Mon dernier, c’est en 2019, avec TotalEnergies. On verra ce que l’avenir me réserve en 2024. Mais le fait de voir ma génération 88-89 qui s’arrête avec Nacer Bouhanni, Tony Gallopin, Thibaut Pinot, Pierre
Luc Périchon, Maxime Bouet, Laurent Pichon… beaucoup de coureurs que j’ai côtoyés, même en amateurs, avec Thibaut Pinot, que j’ai connu à Etupes avant la FDJ, ça fait bizarre. Une page se tourne et une génération qui arrive sur sa fin. J’ai encore de l’espoir et de l’envie de partager avec les jeunes. Je vais continuer mon année de contrat et, si je suis toujours efficace, avec la même envie, pourquoi ne pas continuer. Mais ça doit rester une passion. L’exigence augmente de plus en plus et ça pèse plus avec l’âge. Mais pour l’instant, ça va. »
Premier salaire avec le vélo
« En 2008, avec la première DN1 que j’ai fait dans la catégorie Espoirs avec le VC Lyon-Vaulx-en-Vélin. Je devais toucher 500 euros même pas le prix d’un vélo. Ce sont les primes qui arrondissaient les mois. »
Premier surnom
« Popeye à la FDJ. A part le barbu, on m’appelle Geoff. Mais à la FDJ, on m’appelait Popeye à cause de mes bras. Ils étaient un peu plus développés par rapport aux autres cyclistes. »
Premier tatouage
« En 2010, c’étaient des lettres chinoises sur le bras. Depuis, il y en a d’autres en plus. »
Premier ami dans le vélo
« Nacer Bouhanni. On a des relations fortes qui ont continué malgré les années. »
Prochaine première fois
« On verra en 2024. Peut-être la retraite sportive ou une autre première fois. Pourquoi pas sur le Tour de France. »
Première fois confondu avec quelqu’un
« Nacer Bouhanni (sourire). La barbe faisait qu’on se trompait. On criait souvent allez Nacer quand je passais. »
Première rencontre avec sagan chez totalenergies
« A l’hiver 2021, en stage en Espagne, à Calpé. C’était fun. Ça faisait bizarre de le côtoyer au quotidien. En plus, le voir et échanger, c’était sympa. On a fait le bizutage ensemble. On a chanté. On s’est déguisé… »