Auteur d’un bon début de saison, l’Italien de 32 ans, Giacomo Nizzolo, champion d’Europe en titre, ne veut pas se mettre de pression inutile. Il vendra chèrement sa peau à Trente. Mais le sprinteur est bien conscient que le tracé ne correspond pas à ses qualités.
Pouvez-vous revenir sur votre victoire l’an dernier devant Arnaud Démare et Pascal Ackerman à Plouay lors des Championnats d’Europe ?
Cela a vraiment été un super moment. Ce titre de Champion d’Europe sur route est venu quelques jours après mon titre de champion d’Italie sur route. Avoir fini devant de tels sprinteurs renommés est vraiment une performance que j’aimerais réitérer.
Quelle place tient cette victoire parmi toutes celles que vous avez acquises chez les professionnels ?
C’est une des victoires les plus importantes si ce n’est la plus importante. Porter ce maillot de Champion d’Europe pendant une saison est super gratifiant. Je suis très fier de l’avoir fait. Cela a constitué un véritable honneur pour moi que de porter un tel maillot. J’ai toujours essayé de donner le meilleur en ayant ce maillot sur les épaules. Cela m’a poussé à toujours faire mieux dans mes courses.
Giacomo Nizzolo boosté par le titre de champion d’Europe
Qu’a vraiment changé dans votre vie ce titre de Champion d’Europe ?
Il m’a donné un surplus de motivation indéniable. Il m’a aidé à repousser mes limites sans cesse pour augmenter encore mon degré de performance. Je suis fier d’avoir eu cette expérience au moins une fois dans ma carrière. Peut-être que cela n’arrivera jamais plus. Donc je suis très heureux d’avoir réussi et accompli cela.
Ressentez-vous désormais une pression supplémentaire sur les Championnats d’Europe à venir car non seulement vous êtes le vainqueur en titre et en plus ils se déroulent en Italie ?
Très sincèrement, non. Car je vais l’aborder comme n’importe quelle autre course. Je me donne toujours à 100% pour gagner. Donc je ne modifierai rien par rapport à ce que je fais d’habitude.
Comment évaluez-vous vos chances sur ce parcours de Trente?
Je ne vais pas le nier. Ce parcours n’est pas vraiment taillé pour moi. Il est dur et ne m’est pas spécialement favorable. La seule chose primordiale que j’ai à faire est de me présenter au départ de cette course avec tous mes moyens et à 100% de ma forme. Je donnerai tout pour défendre mon titre. Mais, pour se faire, beaucoup de circonstances devront m’être favorables…