Au delà de la claque reçue vendredi par Monaco et de la bataille pour le maintien, c’est l’avenir à moyen terme des Stéphanois qui inquiète. Sans de profonds changements on ne voit pas ce qui peut les empêcher de sombrer…
La prestation de leur équipe vendredi soir contre Monaco (défaite 4-0) n’a pas rassuré les supporters stéphanois. Si l’optimisme avait gagné les Verts le week-end dernier après la belle victoire à Angers (1-0), c’est une véritable douche froide qui a arrosé Geoffroy-Guichard il y a 48 heures, tant les Stéphanois ont été surclassés par les Monégasques.
« On a vu la différence entre une équipe comme Saint-Etienne et une autre qui joue pour le podium » constate Joss Randall, fidèle supporter stéphanois qui tient une chronique chaque lendemain de match sur le site peuple-vert.fr
Les Verts ont-ils un avenir en Ligue 1 ?
Très actifs sur les réseaux sociaux, les supporters stéphanois recommencent à avoir peur et comptent les matchs. « Encore huit matchs à jouer, il faudra prendre cinq ou six points pour assurer le maintien, cela devrait le faire », peut-on lire.
Compter les journées et les points, scruter les résultats des candidats au maintien : voilà de quoi est fait le quotidien des supporters des Verts depuis de nombreuse semaines, bien obligés par la situation sportive de parer au plus presser et de réfléchir à court terme.
La vraie question est pourtant bien plus profonde : Saint-Etienne a-t-il encore un avenir en Ligue 1 ?
Alors que l’échec de Claude Puel se confirme jour après jour, le club se dirige tout droit vers la Ligue 2. Si ce n’est pas cette année, ce sera la suivante, ou dans le meilleur des cas celle d’après, mais la chute apparaît de plus en plus inéluctable.
Plus de Saliba ou de Fofana en stock…
Finir la saison en Ligue 1 ? Oui et après ? De plus en plus acculé financièrement – et pas seulement à cause du huis clos et des droits tv – l’ASSE a de moins den moins de solutions pour s’en sortir. Plus de Saliba ou de Fofana en stock pour compenser les pertes d’exploitation, mais toujours des Khazri, Boudebouz ou même Debuchy aux salaires imposants.
« Personnellement je ne suis pas trop inquiet pour le maintien cette saison, mais très très inquiet pour les deux ou trois prochaines », explique Joss Randall très bien informé et qui comme beaucoup ne voit pas d’éclaircies venir. « Dans la situation actuelle, si rien ne change, je ne vois pas comment le club peut inverser le cours des choses. Et je ne parle pas d’un simple changement d’entraîneur, mais aussi au plus haut niveau du club ».
Nouveaux actionnaires ? Vente ? Sans un profond changement, on ne voit pas le club arriver à s’en sortir. « Et ce n’est pas qu’une simple question d’argent », insiste Joss Randall, insinuant clairement que les 95 millions de budget (le 7ème de Ligue 1) ne sont pas bien utilisés.
Pour l’instant la situation du club fait penser à quelqu’un qui tombe du haut d’un building et qui au fur et à mesure que les étages défilent pense « jusqu’ici tout va bien ». C’est vrai que par rapport à ce qui attend les Verts, pour l’instant, « tout va bien »…