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OM - TOULOUSE (20H45)

Dans la semaine, Roberto De Zerbi a choisi de passer à l'attaque pour (ne pas) défendre le triste mois de mars de l'OM. Mais le coach italien n'a fait que rajouter de la pression sur le match.

C’est un drôle de match qui attend l’Olympique de Marseille. Si les défaites de Monaco, Nice et Lille ont mis l’OM à l’abris d’une chute du podium, avec la possibilité de reprendre la deuxième place, la tension n’est pas pour autant tombé. Si l'OM ne bat pas Toulouse, on trouvera 6 équipes en 3 points pour 3 places dans le top 4.

Les supporters ont prévenu : ils veulent une équipe conquérante face au TFC, avec un jeu tourné vers l’avant, et non pas le ronronnement devenu quotidien d’une équipe sans imagination. Au centre de toutes les attentions, les joueurs, dont certains, comme Mason Greenwood ont vu leur crédit fondre comme neige au soleil ces dernières semaines. Accusé de ne pas donner assez pour aider son équipe à se qualifier pour la Ligue des Champions, l’Anglais  est devenu le symbole de cet OM, battu quatre fois lors de ses cinq derniers matchs.

Tout autre résultat qu'une victoire et ce sera l'embrasement à Marseille

D’abord punis (en devant passer le week-end à la Commanderie) puis montré du doigt par Roberto De Zerbi à l’entraînement, les joueurs vont devoir faire beaucoup mieux que face à Reims pour ne pas voir le Vélodrome se transformer en bourreau de ses propres joueurs.

Ce qui est sûr, c’est que, jusqu’à maintenant, Roberto De Zerbi a su se prémunir. L’entraîneur italien, qui est pourtant lui aussi ciblé par les observateurs, l’accusant de ne pas faire les bons choix, individuels et tactiquement, a choisi l’attaque comme meilleure défense. 

« J'ai très mal vécu cette semaine comme tout le monde. (...) Quand on perd certains matchs sans tout donner, ça m'énerve mais toujours pour le bien du club et en le respectant toujours », a expliqué le technicien pour expliquer les évènements du début de semaine, quand il a refusé de diriger l’entraînement. Avant d’insister sur les soutiens de Pablo Longoria, Medhi Benatia et des cadres de l’équipe. 

Aucune remise en question de ses choix, mais une attaque en règle pour susciter une réaction de son équipe. Un jeu risqué, car si ça se passe mal contre Toulouse, De Zerbi n’aura plus de leviers à actionner. Et si l’OM est certain de passer la semaine, au pire à la troisième place, le poids d’un mauvais résultat, à porter pour les six derniers matchs de la saison, deviendra trop lourd.

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