A 20 ans, Guéric Vincent est l’une des découvertes de la saison avec l’USAM qui compte sur son jeune ailier. Entretien pour Handball magazine et Le Quotidien Du Sport.
Comment jugez-vous ce début de saison ?
Il est plutôt satisfaisant que ce soit d’un point de vue collectif ou individuel. On est encore dans la course pour l’Europe. On a réalisé de bonnes choses, mais ce n’est pas fini.
Etes-vous surpris de voir que l’on vous fait confiance ?
C’est ma première année avec l’effectif professionnel. C’est sûr que ça me change. C’est ce que j’espérais. Je ne m’attendais pas à cela tout de suite quand on voit que beaucoup galèrent pour avoir du temps de jeu. J’ai pu vite gagner la confiance du coach (Ljubomir Vranjes). C’est très satisfaisant et forcément je suis content de ce qui m’arrive. J’avais besoin de me prouver aussi que j’étais capable de le faire.
Au départ, on évoquait un prêt pour cette saison vous concernant, mais finalement, vous avez réussi à gagner la confiance de votre coach. Est-ce gratifiant ?
Je savais que je devais faire mes preuves au début. A chaque fois que je rentrais, je me devais de tout donner. Cela a été le cas. Pour l’instant, ça marche. On va essayer de continuer.
Etes-vous heureux de profiter du nouveau cycle qui s’est ouvert avec l’arrivée de Ljubomir Vranjes ?
C’est le début de ma carrière. Ça coïncide avec ce nouveau chapitre qui s’ouvre au club. Du coup, cela fait que j’ai tout à prouver. Les étoiles se sont bien alignées. Tout se passe bien. La méthode de travail est différente par rapport à avant. Il y a plein de choses à prendre et plein de conseils. Il est toujours à l’écoute. Ça se passe bien.
Est-ce l’accomplissement d’un rêve ?
C’était effectivement un rêve de gosse, pouvoir le faire à l’USAM et y signer pro. J’ai commencé à y croire quand j’étais au centre de formation et que j’ai fait mes premiers entraînements avec les professionnels. C’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic et que j’ai travaillé dur pour réussir. Au club, il y avait Michaël Guigou et Julien Rebichon qui sont des exemples. Ils étaient toujours là pour me donner des conseils sur mon poste.
Jusqu’où pensez-vous aller maintenant ?
(Sourire) On verra. L’objectif premier passe par le club et l’USAM. Il y a des projets pour continuer à me focaliser sur l’USAM et tout donner pour le club. On prend le temps d’apprécier le moment. Je suis content de pouvoir faire vivre cela à ma famille et de les rendre fier. Mais j’ai encore à travailler pour continuer à grandir. Ce n’est que le début. On va tout faire pour continuer d’avancer et progresser. J’ai un truc à jouer à chaque match.