mercredi 17 avril 2024

David Tebib (LNH) : « Ma responsabilité de président est encore plus importante vu le contexte »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

A 50 ans, le président de Nîmes, David Tebib est le nouvel homme fort du handball français jusqu’à début 2021, suite au départ d’Olivier Girault qui a démissionné pour se consacrer à sa candidature à la présidence de la Fédération française.

David Tebib, quel a été votre parcours dans le hand ?

Je suis un ancien joueur de l’USAM Nîmes Gard depuis l’époque des benjamins. J’y ai joué jusqu’en espoirs. Malheureusement, j’ai été handicapé par de l’asthme. Je ne pouvais pas continuer à un niveau professionnel. Mais cela ne m’a pas empêché de faire des matches en espoirs. Je jouais en lever de rideau avec l’équipe réserve du secteur Pro dans les années 80. C’est tout naturellement que je me suis investi dans le hand dès que j’ai pu jusqu’à devenir président du club de Nîmes et par la suite président de l’Union des Clubs et président de la Ligue.

Justement, que signifie cette nouvelle nomination à vos yeux ?

C’est la continuité des travaux que nous réalisons avec les familles du hand depuis de nombreux mois et années. L’Union des Clubs à l’intérieur de la Ligue est présente. En étant président de l’Union des Clubs, je travaillais de manière très proche et régulière avec la Ligue. C’est une responsabilité encore plus importante vu le contexte dans lequel nous nous trouvons.

Ce poste de président de la LNH est-il compatible avec celui de président de Nîmes ?

Oui. C’est d’ailleurs davantage une contrainte notamment d’exemplarité pour Nîmes que pour la Ligue. Je suis habitué à avoir ce type de mandats dans des clubs. Cela ne pose aucun problème que je sois en même temps président de Nîmes et président de l’Union des Clubs. Cette situation est une chance en termes de rapprochement et de connaissance des dossiers.

Elle permet d’unir l’ensemble des familles et d’établir une gouvernance différente. Les instances sont totalement indépendantes. J’ajoute qu’il n’y a aucun avantage à en tirer en étant président d’un club, et demain d’un autre, tout en demeurant président de la LNH. Il faut surtout que chaque tiroir de la commode soit bien rangé et que chaque chose reste à sa place. Je suis habitué à fonctionner ainsi depuis de nombreuses saisons.

Quel est votre plus grand rêve pour le club de Nîmes ?

J’ai récupéré le club en deuxième division. J’avais le rêve d’être champion de France. On l’a été (1993 la dernière fois, Ndlr). On avait aussi le rêve de redevenir européen. On l’a réalisé aussi. On souhaite maintenant un titre comme une Coupe, une Coupe de la Ligue, pourquoi pas un championnat selon les évolutions… Tout est possible. On s’autorise tout.

On a de l’humilité, mais de l’ambition aussi. Ce serait fantastique d’avoir un titre le plus tôt possible. Mais le plus important reste surtout la régularité. Le club doit s’inscrire dans un paysage de haut niveau. Chaque année, Nîmes doit être installé dans le top 5. Quand on voit la qualité de la Starligue et de la Proligue, c’est pourtant très compliqué de se maintenir à ce niveau.

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