vendredi 17 janvier 2025

Handball : les Béliers de Créteil ne font rien comme les autres

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L’Union Sportive de Créteil Handball est née en 1964 et, depuis, la formation du Val de Marne continue de s’inviter parmi l’élite du hand français. Pour ses 60 ans, la formation cristolienne compte bien continuer à se développer à contre-courant du hand business grâce notamment à sa formation.

Parler du handball de Créteil, c’est bien évidemment parler d’un club historique de France. Tout d’abord par son palmarès avec un titre de champion de France (1989), deux Coupes de France (1989 et 1997), une Coupe de la Ligue (2003), mais également des épopées européennes que ce soit en 1989 en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe avec une finale (perdue face Essen 3335), une demi-finale en Coupe des Clubs Champions européens (face au FC Barcelone) en 1990 ou encore dernièrement en Coupe Challenge (2003) et en Coupe de l’EHF (2006).

Créteil et ses joueurs de légende

Créteil, c’est également une liste impressionnante de joueurs de légende avec notamment Mile Isakovic, François-Xavier Houlet, Pascal Mahé, Guéric Kervadec, Joël Abati ou encore Olivier Nyokas. Sans oublier une formation fleurissante qui a permis l’éclosion de joueurs internationaux comme Hugo Descat et Nedim Remili, ou aguerris de StarLigue comme Quentin Minel, Boïba Sissoko, Ewan Kervadec et Yoann Gibelin.

« 60 ans d’un club, c’est exceptionnel, témoigne son capitaine Valentin Aman. Ça montre qu’il est vraiment installé et ancré dans le handball français. Il y a eu de grands noms et de grands joueurs, français ou étrangers. On est dans un club avec une grande identité qui ne cesse d’écrire de belles pages. Dans 20-30 ans, ce sera encore le cas et même mieux. On veut vraiment faire une belle fête cette saison. »

Pour sa 35ème saison dans l’élite, Créteil peut se vanter d’être l’un des clubs les plus assidus en première division avec Ivry (65 saisons), Nîmes (37) et le PSG (36). La recette du succès avait été donnée par son directeur général, Kamel Remili.

« Créteil est une exception qui a su évoluer avec son temps. La formation fait partie de son ADN malgré les hauts et les bas sportifs de ces dernières années. On a pu se le permettre grâce au soutien des collectivités. Aujourd’hui, on espère sortir de jeunes talents et continuer en StarLigue. On vit beaucoup par cycles. »

« Un passé glorieux, un avenir ambitieux »

Devenu le capitaine de Créteil ces dernières saisons, Valentin Aman a appris pleinement à entourer les jeunes talents cristoliens qui restent une image de marque des Béliers. « La formation est l’identité du club. Il faut faire avec. Tous les clubs ne peuvent pas en dire autant. Ça emmène de fougue et de la jeunesse dans un groupe. Sur certains matches, elle permet de débloquer la situation. Le club peut être fier de voir beaucoup d’internationaux être passés dans son centre de formation. C’est la vitrine du club. Il y a aussi des cadres sur lesquels s’appuyer et prendre en expérience. »

Arrivé en ProLigue à Créteil, Aman est heureux de maintenir en StarLigue son club malgré un niveau qui ne cesse de monter. « Les années nous ont permis d’accomplir de belles choses. Créteil est un club historique qui a eu de belles années en coupe d’Europe et en championnat de France. Maintenant, il est plus dans la formation, mais reste un club important dans le handball français. Il forme de bons joueurs tout en restant dans l’élite. »

« En arrivant à Créteil, j’ai passé un cap. Créteil m’a permis de m’épanouir. On a passé ce palier ensemble, en équipe, en montant en D1. On a pérennisé le club tout au long de ces années en l’installant en StarLigue. Créteil m’a donné plus de bagages, d’expérience et de responsabilité. C’est un club qui a un historique. Et comme il est bien écrit au Palais des Sports, un passé glorieux, un avenir ambitieux. »

Et pour fêter au mieux les 60 ans, Créteil a déjà fixé les bases d’une belle saison. « En début de saison, le président et le directeur général, Kamel Remili, avaient annoncé la volonté d’assurer le maintien, explique Valentin Aman qui n’a rien oublié des années cristoliennes avec l’international français Guéric Kervadec et le Roumain Eremia Pîrîianu.

« Mais un maintien avec de l’ambition. Qu’il ne fallait pas seulement s’arrêter au maintien. L’année dernière, on a été maintenu très tôt dans la saison, tout comme l’édition précédente. Derrière, on n’a pas réussi à passer un cap. On veut avoir l’ambition de se maintenir tout en s’offrant une belle place au classement pour célébrer comme il se doit les 60 ans du club. Ce serait une belle récompense. »

Et un beau cadeau au moment de célébrer un anniversaire important dans l’histoire d’un club qui n’a pas fini d’écrire de nouvelles belles pages…

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