Mesurant 2m02 à 16 ans, l’ailier Hugo Yimga Moukouri, encore au pôle espoir en National 1, rêve grand. L’année prochaine, il espère lancer sa carrière en pro pour continuer son développement jusqu’à pouvoir prétendre à une place en NBA.
Qu’est-ce que ça signifie pour toi d’être appelé pour un événement comme celui-ci et quels y sont tes objectifs ?
Ça me fait très plaisir d’être appelé dans un événement où il y a tous les plus gros prospects. Après, maintenant que je suis là, j’ai envie d’apprendre, de tout faire pour gagner, de me donner à fond et de prendre du plaisir.
On entend beaucoup parler de toi comme un des plus gros prospects français. Comment fais-tu pour rester imperméable à ça et continuer ta progression ?
Une des principales raisons, c’est que j’ai la chance d’être bien entouré. Ensuite, je m’inspire beaucoup du parcours des autres et je vois que beaucoup ont un avenir brillant puis, au final, ça ne se fait pas, car peut-être ils travaillent moins ou font des conneries autour. Donc moi, j’utilise tout ça pour me donner de la force, continuer à travailler et ne pas me déconcentrer pour ne pas sortir du projet.
À lireNBA : les Boston Celtics bien partis pour le « back-to-back »Est-ce que justement tu as des joueurs pros avec qui tu peux parler de tout ça et t’inspirer de leur parcours ?
Je parle de temps en temps avec Bilal Coulibaly (Washington Wizards), il s’y connaît bien et a aussi vécu des moments difficiles. Je parle aussi à Sekou Doumbouya (qui joue maintenant en Espagne à MoraBanc Andorra après avoir tenté la NBA, ndlr). Tout le monde l’attendait encore plus haut, c’est la vérité, donc j’essaie d’apprendre de son parcours.
L’année prochaine, tu te vois où ?
Je vais être en pro l’année prochaine. On est en pleine réflexion en ce moment pour trouver un club pour moi qui pourra me développer sur deux ans, puis aller en NBA ensuite.
À lireNBA : pourquoi Zaccharie Risacher et Alex Sarr peuvent prétendre au titre de rookie de l’annéeQuand tu vois le parcours de Paris cette année, notamment en Euroligue, ça te ferait rêver d’y aller ?
Ça me fait rêver, mais d’un autre côté, ce n’est pas là où je veux arriver. Mais c’est bien, parce que c’est du beau basket, et ça serait vraiment super d’y passer au moins une fois en carrière.
Ton équipe de rêve en NBA ?
Sans aucune hésitation, Chicago.
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