Ancien latéral de l’US Concarneau, celui qui est aujourd’hui au GOAL FC (National) porte son regard sur la situation forcément particulière de Concarneau, qui reçoit dans… trois clubs différents.
Votre ancien club évolue dans trois stades différents cette saison en Ligue 2. Quel est votre regard sur cette situation ?
Avec le GOAL FC, on joue en ce début de saison à Saint-Priest plutôt que dans notre stade de Chasselay, actuellement en travaux. Mais cela reste tolérable car nous sommes grosso modo à une quarantaine de minutes. A Concarneau, en revanche, la situation est forcément plus complexe avec trois stades.
J’ai échangé sur le sujet au téléphone avec quelques joueurs et des membres de l’administratif et c’est sport (sic) car ils doivent déménager tous les quinze jours. Ils n’ont aucun repère du tout, même pour les joueurs avec tous ces matches à l’extérieur.
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La logistique des matchs de Concarneau fait grincer des dents
Vous utilisez le terme « à l’extérieur » alors que vous parlez en réalité de matches à domicile, c’est symptomatique…
Je pense que ce sera un petit peu le ressenti… Bien sûr, peu à peu, l’équipe et le club prendront des repères. Il n’empêche qu’ils seront beaucoup plus durs à trouver avec trois sites différents et la récurrence des matches qui va avec. C’est complexe.
Les stades de Guingamp, Brest et Lorient sont toutefois des enceintes de haut niveau, aux normes de la Ligue 1. Y a-t-il de l’excitation chez vos anciens partenaires d’évoluer dans de tels stades ?
Oui, certainement. Mais la frustration concerne aussi le public qui va être contraint de se déplacer un peu partout pour encourager son équipe. D’autant plus qu’il y avait à Concarneau un véritable engouement dans le stade Guy Piriou, toute la ville suivait le club.