Si le Paris Basketball connaît un excellent début de saison et pratique un basket showtime, les anciens joueurs de Bonn qui y ont signé ainsi que l’entraîneur n’y sont pas étrangers.
Après sept journées de championnat, le Paris Basketball était à égalité avec Bourg-en-Bresse et Nanterre (5 victoires, 2 défaites). Seul le géant Monaco avait fait mieux au classement (7 victoires) :
« On pratique vraiment du beau basket. On a beaucoup d’énergie. Notre équipe est très déterminée, elle veut gagner des matches et imprime beaucoup de tempo » résume le pivot Leon Kratzer qui arrive de Bonn comme le coach, cinq autres joueurs, deux adjoints et un préparateur physique !
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Outre Kratzer qui en vient et qui a pris une autre dimension dans ce club situé au bord du Rhin sous la houlette de Tuomas Iisalo le nouveau coach du Paris Basketball, T.J Shorts II, MVP de la dernière Ligue des Champions, y a aussi brillé, accompagné de Collin Malcolm, Sebastian Herrera, Tyson Ward et Michael Kessens :
« Ce que je retiens de mon expérience à Bonn, c’était surtout l’obsession de la gagne, insiste Kratzer. On ne laissait vraiment rien au hasard. Cet-te culture de la victoire était parfaitement impulsée par l’entraîneur. C’est un super coach. Il sait ce qu’il fait. A son contact, on ne peut qu’apprendre et progresser. Avec lui, le moindre détail a son importance. C’est un entraîneur qui aime énormément le basket. Mais il vous respecte aussi beaucoup en tant qu’individu. Tout en sachant que l’équipe reste toujours au centre du projet. Cela demeure l’élément essentiel. Le reste suit ».
Lisalo ou la culture de la gagne
Après le départ de Will Weaver, le Paris Basketball a donc trouvé son nouveau coach en la personne de Tuomas Iisalo, vainqueur de la Ligue des Champions (BCL) avec Bonn. David Kahn, le président et copropriétaire du club parisien, a désigné le coach finlandais de 41 ans comme « le meilleur jeune coach en Europe ».
« On peut affirmer qu’en termes d’identité de jeu, il y a énormément de similitudes au Paris Basketball avec le type de basket qu’on produisait à Bonn. Bien sûr, tout n’est pas exactement identique non plus car il y a aussi des joueurs différents et il faut donc trouver les ajustements adéquats » souligne Kratzer.
Le Nordique Iisalo est donc chargé de conduire le club parisien vers l’inauguration de l’Adidas Arena, la future résidence du Paris Basketball, en février, et à court ou moyen terme en Euroligue. D’ici là, avec son équipe composée de pas mal d’anciens joueurs de Bonn, les adversaires du Paris Basketball risquent de l’avoir mauvaise…
