ITALIE – FRANCE (20H45)
Même si le contexte est très compliqué, en Italie face à une équipe en totale confiance, Christopher Nkunku est le joueur qui peut tout changer chez les Bleus. A condition bien sûr d’être correctement utilisé par Didier Deschamps.
Sans une série de blessures qui ont freiné son évolution, Christopher Nkunku n’aurait sans doute pas le même statut en Equipe de France. Et certainement plus de sélections. Contre l’Italie, ce sera seulement la 14ème apparition du joueur formé au PSG sous le maillot bleu. Pour uniquement 5 titularisations ! Un manque de confiance de Didier Deschamps envers celui qui a pourtant été élu meilleur joueur de Bundesliga lors de la saison 2021/2022 et qui a fini co-meilleur buteur du même championnat en 2023, avec 16 buts en 25 matchs.
Nkunku, trop souvent blessé pour trouver sa place en Bleu
Il faut dire que jusqu’à maintenant, le joueur n’a pas été aidé par les évènements. Forfait pour la Coupe du Monde au Qatar, il n’a depuis jamais été tranquille plus de deux mois, ce qui lui a également fait manquer le dernier Euro. Il était pourtant revenu sur les terrains plus d’un mois avant, mais Didier Deschamps a préféré se passer de lui.
Désormais à 100% de ses capacités physiques, malgré un temps de jeu réduit en Premier League avec Chelsea (qui a sans doute l’effectif le plus riche quantitativement d’Angleterre), le joueur qui vient de fêter ses 27 ans, n’a plus de temps à perdre.
Un peu comme un n°10, à la Griezmann…
Longtemps considéré comme une alternative à Antoine Griezmann, le franco-congolais a tout à gagner en Italie. Son profil de « 9 1/2 », son sens du but (beaucoup utilisé par Chelsea en Ligue Europa Conférence et en Cup, il a, au total, inscrit 11 buts en 20 apparitions), ainsi que sa technique, qui lui permet de redescendre chercher les ballons au milieu pour faire des actions décisives, doivent apporter beaucoup aux Bleus.
A condition d’être bien utilisé par Didier Deschamps, dans l’axe, avec une pointe devant lui, et non pas sur un côté ou trop haut. Une sorte de meneur de jeu (sur le papier), comme le sélectionneur aimait le faire avec Grizou.