Très critiqué ces derniers temps, le sélectionneur a répondu sur le terrain avec une victoire symbolique face à une Italie retrouvée. Une petite revanche pour Deschamps qui savourait, pas si discrètement que ça…
Voilà bien longtemps que l’on n’avait pas vu Didier Deschamps comme ça. Après avoir lancé quelques petits pics devant les caméras de TF1 (« Israël, ils sont pas si nuls, alors ? », en apprenant la victoire israélienne contre la Belgique), le sélectionneur, cachait difficilement son sourire en se présentant face aux journalistes.
Il s’est même permis des allusions à l’acharnement contre lui ces dernières semaines. « C’est marrant, hier lors de la conférence de presse, on a posé quatre questions sur moi, sur mon cas personnel, ce qui n’était jamais arrivé ». Avant d’ajouter : « Ça fait 12 ans que je suis là, qu’il y en ait qui n’aient plus envie de voir ma tête, je le comprends, mais moi, je ne lis pas ce qui se dit… Je suis réaliste ».
« Je sais qu’il peut y avoir des gens négatifs, tordus »
Une manière de dire que la réalité, c’est le match de San Siro. « Gagner ici est toujours une fierté (…) On devait passer par là, quitte à avoir de moins bons résultats, comme je l’avais fait avant la Coupe du monde où ça s’était moins bien passé. Avec des joueurs qui ont moins d’expérience, moins de vécu… »
Comme à son habitude, le sélectionneur ne s’en est pas pris à quelqu’un en particulier, mais a répondu à sa façon quand nos confrères sont revenus sur l’absence de Kylian Mbappé et l’émergence de nouveaux leaders. « C’est votre interprétation. Je sais qu’il peut y avoir des gens négatifs, tordus… n’allez pas tout interpréter, vous allez faire des débats, ça va être repris… Si vous voulez parler de Kylian, je vous le redis : laissez le tranquille ! Je suis persuadé qu’il va retrouver l’ensemble de ses moyens ».