jeudi 18 avril 2024

Jack Haig : « Ce pays (Andorre) a tout ce dont j’ai besoin ! »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

S’il a changé d’équipe, quittant Mitchelton-Scott pour rejoindre Bahrain-Victorious, le grimpeur australien Jack Haig n’a surtout pas changé de pied-à-terre. C’est en effet en Andorre qu’il réside chaque fois qu’il est de passage en Europe.

Pourquoi avez-vous choisi de résider en Andorre ?

Quand j’ai quitté l’Australie, j’avais besoin d’un pied-à-terre en Europe. Et il s’est avéré qu’il était beaucoup plus facile de demander, et d’obtenir, une résidence en Andorre qu’un visa en Espagne ou ailleurs. Il est également beaucoup plus simple de renouveler ce droit de résidence.

Mais c’est aussi et surtout un lieu idéal pour l’entraînement. La population andorrane dans sa globalité a un rythme de vie très actif et dynamique, et peut compter sur de nombreuses installations sportives, des gymnases, des zones de randonnées, et en hiver un ski vraiment agréable.

Quels sont les avantages et les inconvénients de votre statut de résident andorran ?

Je viens de vous parler de quelques avantages et je n’oublie évidemment pas la possibilité d’effectuer de très belles ascensions pour l’entraînement, avec des routes et un environnement très sûrs. L’altitude et les services… ce pays a tout ce dont j’ai besoin.

Pour les inconvénients, le principal est l’éloignement du premier aéroport international, celui de Barcelone. En hiver, avec le froid et la neige, la route peut être difficile. Parfois, on aimerait des routes plus plates pour plus de sécurité.

« Arcalis est ma montée préférée »

Vous avez créé un groupe WhatsApp pour organiser des sorties entre cyclistes, qu’estce qui vous a motivé pour le faire ?

Pour être honnête, cela a commencé au début du premier confinement en mars 2020. C’était pour mettre en contact tous les cyclistes anglophones du coin. Il y avait déjà un groupe de cyclistes espagnols, mais nous n’en avions pas pour nous. Cela nous a aidés pour communiquer sur la situation, s’organiser et savoir comment nous pouvions recommencer à nous entraîner ensemble, tout en restant dans les règles sanitaires du gouvernement.

Quelle est votre sortie préférée dans ce coin des Pyrénées ?

Ma montée préférée est Arcalis, magnifique et assez proche de chez moi. Sinon, en été, nous explorons les ascensions incroyables que nous offre la montagne sur des parcours qui font environ cinq heures.

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