L’emblématique voix du sport se confie sur les raisons de son départ de la maison ronde et son arrivée à Europe 1.
« La peur du vide et l’amour de mon métier m’ont conduit à accepter une situation devenue presque ridicule…. » lâche Jacques Vendroux d’entrée. Très affectif et sentimental l’emblématique journaliste a quitté Radio France, après 55 ans de fidélité, avec sa peine, mais embarque de merveilleux souvenirs, tout en souhaitant « remercier Jean-Philippe Baille (patron de France Info), Richard Place et Matthieu Mondoloni pour leur soutien, ainsi que toute la rédaction de France Info… des personnages extraordinaires, talentueux et fidèles ».
Alors que l’on a encore du mal à comprendre comment Nathalie Iannetta a pu le pousser vers la sortie, le journaliste est plus motivé que jamais à l’idée de commencer une nouvelle aventure, dès le mois de janvier. « J’aime les défis, ma passion s’en nourrit », explique-t-il. Désormais, pour le plus grand bonheur d’Europe 1.
« Le détonateur, ce sont les propos de Dame Iannetta à l’Equipe et les conseils « bienveillants » de Sire Giret… »
Finalement, comme s’est passé ce transfert surprise ?
Très simplement, sereinement et dans une belle ambiance. C’est tout récent. J’ai signé mon contrat le 20 décembre. Aujourd’hui, je commence une merveilleuse aventure dans une radio historique, qui va de l’avant, et je suis le plus heureux !
On vous a quand même senti un peu amer au moment de l’annonce de ce départ…
Le paysage de Radio France a changé, l’alchimie a disparu, mais je reste envahi d’envies et de projets que je ne pouvais me résoudre à laisser avorter. Le détonateur dans ma tête, l’explosion dans mon esprit, restent les déclarations de Dame Iannetta dans le journal l’Équipe*, ajoutées aux « conseils bienveillants » de Sire Giret qui m avait suggéré de prendre du recul.
Il est devenu clair qu’on ne voulait plus de moi dans la maison, j ai donc coupé court avec tout ça. Aujourd’hui, avec le recul, je ne les remercierais jamais assez ! Ça m’a permis de prendre conscience de la situation. Pendant deux ans, je suis resté à la disposition de Radio France, malgré un tout petit contrat.
Ce transfert à Europe 1, ça veut dire que vous ne vous arrêterez jamais…
Ce qui est sûr, c’est que ça va durer au moins un an.
C’est Europe qui est venu vous chercher ?
Oui, Europe m a ouvert ses portes et m’a proposé un schéma idéal. Je vais participer à l’émission Le studio des légendes, le vendredi soir, faire une série de podcast sur l’histoire du sport, être consultant lors de la Coupe du Monde… Je suis très heureux de travailler avec Jean-François Pérès (ndlr : chef du service des sports) et Donat Vidal-Revel (ndlr : directeur délégué à l’information) qui sont de grands professionnels, de gros bosseurs, et qui m’ont merveilleusement bien accueilli.
*Nathalie Iannetta a notamment expliqué que son contrat ne serait pas renouvelé et qu’elle l’appellera si elle avait besoin de lui…