Déjà médaillé d’argent sur les Jeux Olympiques de Rio en 2016, Jakob Fuglsang (36 ans) veut désormais décrocher l’or à Tokyo.
Comment avez-vous abordé cette saison ?
J’étais bien. Je sortais d’une victoire sur le Tour de Lombardie. C’était un objectif de carrière. C’est toujours spécial de gagner, mais encore plus un Monument. J’avais pour objectif de bien figurer sur les classiques du début de saison avant de basculer sur le Tour de France ensuite.
Je n’y vais pas pour viser le général. J’y vais pour me préparer pour les Jeux Olympiques, l’objectif de ma saison.
Que représentent pour vous les Jeux Olympiques ?
C’est un grand évènement. Tout le monde les regarde et la médaille (d’argent) que j’ai remportée à Rio en 2016 reste un énorme souvenir. Je ne sais pas si c’est l’objectif majeur de ma carrière aujourd’hui mais, après Rio, je voulais m’offrir cette chance de changer l’argent pour l’or. Le parcours de Tokyo m’en offre la possibilité. Cette année, c’est mon plus grand objectif, mais ce n’est pas le seul.
« Pourquoi ne pas aller sur Paris-Roubaix un jour »
Quelles autres courses espérez-vous accrocher d’ici la fin de votre carrière ?
Toutes les courses ! (sourire) J’aime bien sinon les Strade Bianche. Le Tour de Flandres est mythique, mais il est difficile. Le Tour de Suisse serait sympa à faire. Ce sera le cas cette année. Après, tout dépend des parcours. On verra ce que me réserve l’avenir, mais je n’ai pas non plus 15 ans devant moi. Je vais juste prendre les choses comme elles viennent sans prise de tête. Pourquoi ne pas aller sur Paris-Roubaix aussi un jour.
Avez-vous mis de côté votre intention de viser un général sur un grand Tour ?
Je ne peux pas dire que c’est fini. Je veux juste être conscient de ce que je peux faire. Cette année, ce ne sera pas possible de viser un podium. Dans le futur, cela pourrait être différent. Mais, pour l’instant, mon objectif principal passe par les JO.
Astana peut-elle nourrir de grandes ambitions sur les grands Tours ?
On a de jeunes coureurs de talents capables de suivre les meilleurs en montagne. On peut surprendre et être compétitif. Le Tour ne sera pas simple, mais on a beaucoup appris de l’an passé. On n’avait pas forcément un leader pour les grands Tours et on a réussi à décrocher de belles victoires d’étapes. Le général ne fait pas tout.
Votre coéquipier Alexandr Vlasov peut-il être un coureur de grands Tours ?
Il est encore jeune (25 ans, Ndlr) et découvre encore le haut niveau, mais il possède d’énormes qualités. Il est encore tôt pour lui pour viser le général. C’est un bon grimpeur, capable de bien rouler, on verra à l’avenir.