mardi 14 janvier 2025

Jean-Louis Gasset et Montpellier, l’histoire d’amour pourrait mal finir

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Jérémy Kinot
Jérémy Kinot
Journaliste

LYON – MONTPELLIER (21h)

Alors qu’il avait annoncé sa retraite, Jean-Louis Gasset n’a pas pu dire non à l’appel de Laurent Nicollin. Montpellier, c’est sa maison e tant qui lui restera un souffle d’espoir, il fera tout pour sauver le club de la relégation.

Montpellier n’est finalement que le 8ème club dans lequel Jean-Louis Gasset a travaillé, comme adjoint ou en tant que n°1. S’il a aussi été adjoint chez les Bleus (avec Laurent Blanc) et n°1 avec la Côte d’Ivoire, cela ne fait pas tant que ça pour un technicien qui est dans la 40ème année d’entraîneur.

Si, un peu avant de fêter ses 71 ans, il a accepté de sortir de sa retraite (officiellement annoncée après son passage à Marseille), c’est tout simplement parce que Montpellier, c’est sa maison. En 1974, son papa, Bernard Grasset, est au coté de Louis Nicollin, quand ce dernier rachète le Montpellier la Paillade Sport Club Littoral pour créer le Montpellier Hérault Sporting Club. En dehors d’une première saison passée à Béziers, à la suite de sa formation (4 matchs joués, à l’âge de 20 ans), « le papy » comme l’appellent affectueusement ses joueurs aujourd’hui a joué toute sa carrière à Montpellier. 263 matchs au total, de la Division d’Honneur (1er niveau régional à l’époque, en dessous de la D3 qui deviendra le National), à la D1, puis de nouveau en D2.  

« Quand je vois le club souffrir, je n’avais pas le droit de ne pas venir. Pas à Montpellier. Pas dans mon club. Je suis chez moi ici »

Les premiers mots de Jean-Louis Gasset, en arrivant, ont été clair : « Quand je vois le club souffrir, je n’avais pas le droit de ne pas venir. Pas à Montpellier. Pas dans mon club. Je suis chez moi ici. » Tout était dit. Mais en amour, il n’est pas toujours facile d’embellir la passion. Au risque de gâcher son amour ? Pas question pour l’entraîneur du MHSC qui revient pour la troisième fois à la maison, pour une bonne quinzaine d’années passées à arpenter le bord de touche, comme adjoint ou n°1.

C’est sans doute aussi un peu pour ça aussi qu’au moment de sanctionner Teji Savanier (qui avait répondu à des supporters du Puy, le chambrant sur la situation du club, que ça passait mieux « en gagnant 210 000 euros par mois »), Jean-Louis Gasset a laissé la main à Laurent Nicollin, laissant clairement entendre qu’il ne le défendrait pas.

Avant d’aller au Groupama Stadium, le problème de Jean-Louis Gasset est pire : depuis qu’il a succédé à Michel Der Zakarian, son équipe n’a pas marqué le moindre but loin de la Mosson. Pas un point pris à l’extérieur, pas un but d’inscrit… pas de quoi âtre confiant avant de débarquer à Lyon. Pourtant, si l’enfant du MHSC ne veut pas que l’histoire d’amour se termine mal, il va falloir casser la mauvaise dynamique…

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