jeudi 7 décembre 2023

Jean-Pierre Papin à propos du Ballon d’Or : « Je le vois tous les jours dans mon salon, j’en suis fier »

À lire

JPP fait partie du cercle fermé des vainqueurs du Ballon d’Or. Avec Raymond Kopa, Michel Platini et Zinédine Zidane, il est l’un des quatre Français à l’avoir soulevé. C’était en 1991.

Quel souvenir gardez-vous de votre Ballon d’Or ?

Ça avait été une surprise pour moi. C’est le genre de trophée individuel auquel on ne s’attend pas. En début de saison, on ne peut pas se dire qu’on va gagner le Ballon d’Or, ça dépend tellement aussi des performances de l’équipe. Sur le plan individuel, c’est la plus belle des récompenses.

Considérez-vous que vous l’avez obtenu lors de la meilleure saison de votre carrière ?

Pas la meilleure, mais l’une des meilleures. Après, même s’il s’agit d’une récompense individuelle, on ne peut pas le gagner sans les coéquipiers. L’OM avait fait une grosse année malgré la déception de la finale de C1 perdue face à l’Etoile Rouge Belgrade, j’étais en première ligne car on remarque toujours plus les joueurs offensifs.

Le Ballon d’Or plus honorifique qu’influent

Ce trophée a-t-il changé votre vie ?

Non. Ça ne change rien, il faut continuer à être bon et régulier. En revanche, les gens m’en parlent souvent. C’est un titre individuel dans un sport collectif donc il est plus honorifique qu’autre chose. A mon époque, ce n’était pas aussi important qu’aujourd’hui.

On ne récompensait que les Européens. Médiatiquement, ça n’a rien à voir, tout est différent. Maintenant, on récompense vraiment le meilleur joueur du monde, ça a pris une autre envergure. Mais avoir été Ballon d’Or ça reste quand même une fierté. Pour la famille, les amis, c’en est une aussi. Je le vois tous les jours dans mon salon, j’en suis fier.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi