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- TotalEnergies, son premier maillot : « Un moment très fort »
- Paris-Nice, sa première course World Tour : « une course comme les autres… »
- Tour de France, son premier grand Tour : « Un souvenir gravé à vie »
- Nils Politt, sa première grosse impression : « Il était là tous les jours à rouler avec les meilleurs »
- Pierre Latour, son premier coéquipier : « On nous appelle les frangins »
- 2024, ses premières leçons : « Il était important de confirmer mentalement »
- 2025, ses premières ambitions : « une victoire d’étape, la Clasica et le Lombardie »
A 25 ans, arrivé du CIC U Nantes Atlantique, le Breton Jordan Jegat a découvert l’univers World Tour avec aplomb et sérénité, au sein d’une formation TotalEnergies où il a vite trouvé ses repères et où il a prolongé son contrat jusqu’en 2026.
TotalEnergies, son premier maillot : « Un moment très fort »
« Revêtir pour la première fois ce maillot qui représente Europcar ou La Boulangère, des équipes que je regardais à la télé quand j’étais enfant, a été émotionnellement très fort pour moi. Sportivement, ça représentait un passeport pour le Tour de France, la course qu’on rêve tous de faire un jour. »
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Paris-Nice, sa première course World Tour : « une course comme les autres… »
« J’étais évidemment heureux de me retrouver au départ, mais pas forcément plus impressionné que ça puisque j’avais déjà couru des courses professionnelles avec U Nantes Atlantique lors des trois dernières saisons. J’ai donc abordé ma première World Tour comme une course comme les autres, sans appréhension particulière. J’ai juste pris conscience, pendant la course, que le niveau était bien plus relevé, et que j’avais encore du boulot devant moi. C’était dur. »
Tour de France, son premier grand Tour : « Un souvenir gravé à vie »
« Le Grand Départ à Florence restera gravé à vie dans ma mémoire et au-delà participer au Tour de France est un rêve qui devenait réalité. Tout ce que j’avais pu voir ou entendre sur le Tour de l’extérieur, je le vivais de l’intérieur. Et ça change forcément tout. Il faut le vivre pour s’en rendre compte. C’est un monde à part. Je m’étais fixé un seul objectif : terminer dans le top 10 d’une étape. »
À lireTop 5 des kits d’électrification vélo en 2025 : Comparatif indépendant (Syklo, Bafang, OZO, Cycloboost)« J’y suis parvenu (9ème de la 17ème étape à Superdévoluy, Ndlr), c’est une grosse satisfaction et la confirmation que j’étais capable d’enchaîner et de récupérer de tous les efforts sur une course de trois semaines. Au fond de moi, je savais que j’en étais capable mais, tant que je n’avais pas été confronté à cette réalité, je ne pouvais pas en être certain. Désormais, c’est chose faite et ça m’ouvre de nouvelles perspectives. Je sais où je vais. »
Nils Politt, sa première grosse impression : « Il était là tous les jours à rouler avec les meilleurs »
« Comme tout le monde, si j’ai été marqué par les performances de Pogacar, après lui j’ai particulièrement été bluffé par l’un de ses coéquipiers, l’Allemand Nils Politt. Il était là tous les jours à rouler avec les meilleurs et à les suivre longtemps même en montagne malgré son gabarit (1m92, 80 kg). Le voir à l’œuvre pour mettre son leader dans les meilleures conditions était vraiment impressionnant. Je ne m’attendais pas à être lâché par un tel profil, beaucoup moins grimpeur que moi. »
Pierre Latour, son premier coéquipier : « On nous appelle les frangins »
« Lors des stages de préparation au Rwanda et en Sierra Nevada, nous étions dans la même chambre et on s’est rapidement bien entendu. Sur bien des aspects, même en dehors du vélo, on est plutôt complémentaires. Je ne le connaissais pas avant, je l’ai découvert et depuis on passe beaucoup de temps ensemble. Au point que certains nous appellent les frangins ! »
2024, ses premières leçons : « Il était important de confirmer mentalement »
« Mes résultats et les sensations que j’ai pu éprouver valident mes ambitions. J’avais déjà fait un podium chez les pros en 2023 (3ème de la Polynormande, Ndlr), physiquement je savais que j’avais les capacités. Mentalement, il fallait que ça suive et je montre que j’étais capable de confirmer. Pour la confiance, vis-à-vis de mes partenaires, et pour l’image renvoyée aux adversaires, il était important de renforcer tout ça. »
2025, ses premières ambitions : « une victoire d’étape, la Clasica et le Lombardie »
« Mes ambitions pour 2025 se concentrent d’abord sur le Tour de France. Une victoire d’étape suffirait à mon bonheur Quand on voit l’impact qu’a eu celle d’Anthony Turgis cette année, on se rend compte que ça vaut toutes les victoires du monde ! Au-delà du Tour, je rêve de gagner la Classique qui me correspond le mieux, la Clasica San Sebastian que j’ai découverte cette année (27ème), et le Tour de Lombardie, s’il faut choisir un Monument, parce que c’est aussi celui qui est le plus difficile physiquement. »
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