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La chronique de Noël Tosi* : l’incroyable saison des Nantais, en route pour la finale de la Coupe de France

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Entraîneur très expérimenté, qui a baroudé sur plusieurs continents, dirigé une douzaine de clubs et été sélectionneur en Afrique, Noël Tosi* nous livre chaque lundi sa chronique.

Voilà un club qui a défrayé la chronique depuis des années. Voilà un club qui a fait une saison 2020 2021 catastrophique, et qui s’est sauvé de façon miraculeuse en barrage. Voilà un club qui est scruté à chaque transaction financière par la DNCG, un club ou l’ambiance entre la direction et les supporters est délétère…

Antoine Kombouaré derrière le succès du FC Nantes

Et puis il y a cette saison, une place dans les 10 premiers, un jeu chatoyant et une capacité à finir les matchs à cent à l’heure. Quel est le secret de cette équipe ? Antoine Kombouaré bien sûr, qui a su merveilleusement s’adapter au club qu’il connait bien.

Des joueurs qui ont été bien choisis, bien drivés, bien managés.
 Alors comment finir ses matchs en boulet de canon ?
 Je vais vous donner ici, sans trahir les secrets d’Antoine, la solution. Un match se décompose de la façon suivante : un échauffement de 30 minutes.
 Une coupure (12 minutes). Une mi temps de 45 minutes
. Une coupure de 15 minutes
. Une mi temps de 45 minutes. Des arrêts de jeu qui peuvent varier de 5 à 10 minutes…

Soit au total : un match peut durer 155 minutes … Soit 2 heures et 35 minutes. Ce qui signifie que si vous vous cantonnez à faire des entrainements d’une heure et demi, votre équipe ne pourra pas finir en boulet de canon les matchs.

Terminer un match fort : les secrets de la méthode…

Il faut alors penser à décomposer les séances d’entraînement afin d’être le plus près possible des conditions de matchs, en incluant des coupures pour faire repartir l’organisme, au même niveau que lors des rencontres.

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Et surtout, ne pas hésiter à faire des séances qui dureront plus que deux heures. L’erreur est de ne pas intégrer les 30 minutes d’échauffement avat le match. Mais aussi qu’il peut y avoir 10 minutes d’arrêt de jeu.

Le travail athlétique, couplé au travail technique et tactique, doit, au moins une à deux fois par semaine, dépasser les deux heures sur le terrain.

Mais revenons en à nos Nantais, qui vont jouer la finale de la coupe de France contre Nice, samedi prochain. Pensons à son président Waldemar Kita qui a souffert quoi qu’il arrive de tous ces Quolibets pendant toutes des années, pensons aux supporters, et surtout à l’homme du renouveau : Antoine Kombouaré.

En cas de prolongation, avantage au FC Nantes

J’espère qu‘il sablera le champagne au soir du 7 mai que l’on puisse l’appeler : « Antoine qu’on voit bourré ! » ( Antoine, qui ne boit pas, me pardonnera ce mauvais jeu de mots…).

Reste un seul problème : en face, il y aura le boss « Christophe Galtier », qui voudra dès sa première année, remporter un titre avec l’OGC Nice. Alors,  n’est ce pas la finale la plus indécise de ces dernières années ?

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Et d’après-vous, qui va gagner s’il y a une prolongation ? 
Là je vous avoue que j’ai ma petite idée ….

*Premier technicien français à avoir entraîné aux États-Unis, Noël Tosi a commencé sa carrière sur le banc à l’âge de 27 ans. Passé par Grenoble, Nîmes, Gueugnon, Arles-Avignon, Angers ou encore Cherbourg en France, il a aussi été sélectionneur du Congo et de la Mauritanie.



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