Jean-Marc Nickeler met en garde John Textor contre d’éventuelles transactions douteuses pour faire entrer de l’argent, en se servant de ses autres clubs.
Alors que John Textor ne donne pas l’impression de prendre au sérieux la relégation administrative à titre conservatoire prononcée par la DNCG à l’encontre de l’OL, s’en prenant au PSG ou au gendarme financier du football pour expliquer que le club est dans les clous et qu’il est plus fort que tout, Jean-Marc Nickeler a mis les choses au point.
La DNCG veut éviter « les mouvements de joueurs entre clubs frères auraient une vocation autre que de renforcer l’effectif »
D’habitude très rare dans les médias, le patron de la DNCG s’est exprimé dans Le Progrès pour mettre en garde l’homme d’affaires américain, en lui apportant quelques précisions sur la démarche de la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion. « On veut être certain de la pérennité du projet. Ceux qui espèrent faire vivoter le club deux ou trois ans dans l’espoir de réaliser une plus-value, nous ne les encouragerons jamais. On ne veut pas de joueurs de casino (…) L’une de nos préoccupations est d’éviter des situations où les mouvements de joueurs entre clubs frères auraient une vocation autre que de renforcer l’effectif ».
Une réponse aux propos de John Textor qui expliquait que la DNCG n’avait pas tenu compte du fait qu’Eagle Football Group possédait d’autres clubs et pouvait facilement s’arranger eu sein du groupe, laissant entendre qu’un joueur vendu par Botafogo ou un Lyonnais vendu à Botafogo pourrait faire entrer de l’argent dans les caisses du club.
Dans les colonnes du Progrès, Jean-Marc Nickeler a précisé qu’il n’était pas farouchement opposé à la multipropriété, mais que « le foot français apprend à s’accommoder des exigences liées à ce système capitalistique ».