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La stratégie d’Ineos-Grenadiers pour rester dans la course

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Si l’écurie britannique, Ineos-Grenadiers a perdu du terrain sur ses principales concurrentes, elle ne compte pas pour autant se laisser décrocher. 

Voir INEOS Grenadiers sortir du Top 5 au classement des équipes UCI ne se produit pas toutes les années. C’est pourtant ce qui est arrivé en cette fin de saison 2024. La formation britannique terminant à une inhabituelle 7ème place. Pour la recrue Axel Laurance, cela s’explique surtout par la présence de deux phénomènes dans le peloton :

« Ce recul vient grandement du fait de la présence de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Tu as beau avoir le plus gros budget, la plus grosse équipe, ces deux coureurs sont vraiment au-dessus du lot pour l’instant. Ils affichent un niveau exceptionnel. Il n’y a pas grandchose à faire. C’est très dur de se battre contre eux. »

« Au sein d’équipes tournées vers les grands Tours, ces deux-là sont arrivés et ont tout explosé. D’où le recul logique d’INEOS. C’était pourtant une équipe axée sur les grands Tours avec deux grimpeurs. Au final, la porte se referme progressivement ».

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La dernière fois qu’un coureur d’INEOS a remporté le Tour de France, c’était avec Egan Bernal en… 2019. Mais pas question de baisser les bras ! En 2025, INEOS Grenadiers entame d’ailleurs un nouveau chapitre de son histoire.

Les frères Hayter (Leo et Ethan) quittent la structure tout comme l’important Jhonatan Narvaez qui file chez le grand rival UAE Team Emirates.

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Se diversifier pour gagner plus 

Quant à Thomas Pidcock, la rupture a été consommée. Le natif de Leeds n’était plus en odeur de sainteté. Il portera désormais les couleurs de la Q36.5 Pro Cycling Team. Alors quelles ambitions attendre pour INEOS ?

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« Leur objectif n’est pas de se focaliser uniquement sur les grands Tours et le classement général, mais plutôt d’avoir un champ d’action plus large pour pouvoir briller sur tout type de parcours. C’est un long processus. On le constate bien à travers la constitution progressive de l’équipe. Ils veulent se diversifier et se montrer compétitifs sur n’importe quel terrain afin de gagner davantage.

« Si on s’axe que sur une chose unique, cela va devenir de plus en plus dur. Car, encore une fois, quelques immenses champions raflent tout sur leur passage ». Si les coureurs d’INEOS Grenadiers demeurent un peu plus en retrait ces derniers temps, cette formation fera tout pour rester une équipe phare du peloton. 

La recrue : Jungels dans la jungle d’INEOS 

Le Luxembourgeois, vainqueur de Liège-Bastogne-Liège en 2018, portera les couleurs d’INEOS Grenadiers pour les deux prochaines saisons. Ce coureur de 32 ans continue son tour
du peloton après Trek, Deceunink-Quick Step, AG2R Citroën, Red Bull-BORA-hansgrohe : « C’est une équipe que j’ai toujours admirée. Je peux amener mes prestations à un niveau supérieur dans cet environnement et mon expérience au groupe ». 

Les plus 

  • Axel Laurance va apporter sa fraîcheur et sa soif de vaincre. 
  • Même si elle a reculé au classement, INEOS Grenadiers reste une équipe qui a une approche professionnelle basée sur le souci du détail. 
  • En se battant pour d’autres objectifs et pas que sur les classements généraux de grands Tours, INEOS Grenadiers se donne davantage de chances d’accumuler les victoires. 

Les moins 

  • La saison 2024 n’a pas été exceptionnelle avec seulement 14 succès. 
  • Pogacar étant hors catégorie, l’équipe britannique a du mal à suivre et doit composer autrement. 
  • Le départ tourmenté d’un immense talent comme Thomas Pidcock.

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