lundi 20 janvier 2025

Lacazette, Tolisso, Lovren, Grosso, Juninho… Pourquoi il faut arrêter de parler de l' »ADN OL »

LENS - OL (17H)

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Jérémy Kinot
Jérémy Kinot
Journaliste

LENS – OM (17H)

C’est quoi en fait l’ADNL OL, que l’on nous vend comme le seul moyen de sauver le club ?

C’est l’expression à la mode ces dernières semaines : « l’ADN OL ». Bon nombre d’observateurs font appel à ce fameux « ADN OL », pour sortir le club du gouffre dans lequel il est en train de tomber. A commencer par John Textor, qui a décidé de faire appel à Juninho.

Jean-Michel Aulas est le premier à cultiver le mythe du passé. Après avoir parlé de « bonne idée » pour qualifier le retour du Brésilien, l’ex président lyonnais tente de nous faire croire qu’il n’est pas opposé à John Textor, bien au contraire, mais bien à ses côtés, pour « relancer l’Adn OL ». 

Cet « ADN OL », ce n’est pas en son nom justement qu’Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso sont revenus à la maison ? Puis aussi Dejan Lovren ? Ce n’est pas non plus ce qui a fait basculer le choix en faveur de Fabio Grosso, préféré à de nombreux autres candidats pour remplacer Laurent Blanc, parce qu’il avait gagné avec l’OL ? Aujourd’hui, au nom de ce très fameux « ADN OL », le retour de Bruno Genseio poussé vers la sortie comme  un malpropre il y a 3 ans, est même espéré par une majorité de supporters. Pour information, la série historique de 7 titres de champion, entre 2002 et 2008, les Lyonnais a doivent essentiellement à des Juninho, Cris, Coupet, Caçapa, Baros, Müller et autres Kallström…  Pur joueur du cru, Sydney Govou en a aussi été un des grands artisans, puis un peu plus tard Benzema ou Ben Arfa, mais  à l’époque, c’est avant tout la puissance financière de l’OL, qui a permis au club de dominer le football français de la tête et des épaules, grâce aux meilleurs joueurs.

Si on peut parler d’ « ADN OL », c’est celui du centre de formation. Si John Textor avait envie de le restaurer, on le saurait. Le dernier « très bon joueur » sorti de l’Académy OL s’appelle Nabil Fékir. Il a été bradé pour moins de 20 millions d’euros au Bétis Séville, il y a quatre ans.

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