En plein déménagement, Laura Kanor a pris quelques minutes pour expliquer son départ de Metz pour Bucarest où elle retrouvera sa sœur jumelle. Entretien pour Handball magazine et Le Quotidien Du Sport.
Hormis un prêt à Saint-Maur en 2019/2020, vous avez toujours évolué à Metz. Quelles sont les raisons qui motivent votre départ de votre club formateur ?
Ce n’était pas ma volonté à la base de partir, mais le club a choisi de ne miser que sur une seule ailière et de garder Chloé Valentini. Je respecte, j’ai regardé un peu les options qui se présentaient à moi. J’ai su que le Rapid Bucarest cherchait une ailière et nous sommes tombés d’accord.
Une expérience à l’étranger, cela vous tentait depuis un moment ?
Oui. J’aurais pu rester en France, mais j’avais envie de connaitre au moins une fois dans ma carrière une expérience à l’étranger. Et quand on est à Metz, c’est difficile d’aller ailleurs en France car c’est le plus grand club.
« En Roumanie, il y a beaucoup de ferveur pour les matches des féminines »
Vous allez retrouver votre sœur jumelle qui est au club depuis l’année dernière. Que vous a-t-elle dit sur le club ?
Il y a beaucoup de ferveur pour les matches des féminines. Les clubs roumains sont en nets progrès en Europe, pas mal de filles partent làbas. On les a affrontées cette année en Coupe d’Europe, ça me faisait tout drôle d’affronter ma sœur. Au début, j’étais un peu déstabilisée, je voulais l’aider puis je me suis rappelée qu’on était adversaires (rires). Sur le reste du match, j’ai mieux géré.
Qu’avez-vous ressenti la première fois que vous avez joué avec votre sœur ?
On a toujours joué ensemble. C’était génial, un repère pour moi. On a la même vision du jeu, elle est plus sanguine que moi, je la recherchais beaucoup sur le terrain, avec juste un regard on se comprend.