Afficher le sommaire Masquer le sommaire
De cette équipe type 100% joueurs français, seulement deux n’ont pas (encore) eu la chance de gagner la Ligue des Champions, Alphonse Areola et… Kylian Mbappé ! Tous les autres ont largement contribué à la légende de la Maison Blanche.
Alphonse AREOLA
Seul gardien français à avoir défendu les buts madrilènes (nonobstant les deux apparitions de Luca Zidane), il aura suffi à l’ancien parisien de disputer une petite dizaine de matches pour prétendre faire partie d’un onze type dont, eu égard au profil de ses prestigieux partenaires, il est assurément le maillon faible. Doublure de Courtois lors de la saison 2019/2020, Areola n’a jamais vraiment eu sa chance avec les Merengues.
À LIRE AUSSI : toute l’actualité du Real dans votre mag

Christian KAREMBEU
Même s’il ne s’agit pas de son poste préféré, le champion du monde 1998 a souvent été utilisé sur le flanc droit de la défense. Sa capacité à se projeter vers l’avant, son volume et sa vision du jeu, son engagement physique le font préférer à Lassana Diarra, autre alternative à droite notamment pour José Mourinho. A Nantes, Coco Suaudeau l’avait d’abord positionné latéral droit ou même défenseur central, une polyvalence sans lendemain qui ne l’a pas empêché de gagner deux Ligues des Champions… au milieu de terrain avec Jupp Heynckes puis Vicente Del Bosque.
Raphaël VARANE
Impeccable défenseur central des années 2010, Varane s’impose naturellement dans un registre qui en fait un des meilleurs relanceurs du monde. Très habile dans le jeu aérien, sobre techniquement, incisif dans ses interventions, sa complémentarité avec Sergio Ramos a permis au Real de gagner quatre Ligues des Champions (2014, 2016, 2017 et 2018).
Aurélien TCHOUAMÉNI
S’il a été recruté pour évoluer au milieu, où il n’a pas tardé à s’imposer, Ancelotti n’est pas sans savoir que le Girondin peut s’avérer bien plus qu’un plan B en défense centrale. Avec Bordeaux, Monaco ou même en équipe de France en cours de rencontre, Tchouaméni a souvent sauvé les meubles. Sa puissance physique, son abattage et son sens du jeu lui auraient notamment permis de faire, avec Varane, une belle charnière centrale.
Ferland MENDY
Longtemps dans l’ombre de Marcelo, souvent blessé, le Lyonnais a su saisir sa chance ensuite pour devenir indiscutable à gauche de la défense… jusqu’à sa consécration, la victoire en Ligue des Champions en 2022 qui en appelait une seconde en 2024.
À lireCet ancien sélectionneur détruit Lamine Yamal : « Il ne fera pas long feu »Son entente avec Kroos, le milieu excentré de son côté, sa capacité à combiner avec Vinicius ont souvent été à l’origine d’actions dangereuses en contre et de buts décisifs. De retour à son meilleur niveau la saison passée, sa présence dans le groupe France pour le dernier Euro témoigne qu’il n’a peut-être pas encore atteint son zénith.
Claude MAKELELE
Au milieu des Galactiques Zidane, Figo, Raul ou Ronaldo et Morientes, Makelele a été pendant trois ans un accélérateur de particules par sa capacité à créer du lien et à faire jouer les autres. Dans ce milieu à trois, avec Diarra à la récupération et à la première relance, derrière le meneur de jeu, Zidane, l’ancien Nantais aurait excellé à se mettre dans le sens du jeu, à couper les trajectoires et à se rendre toujours disponible aux quatre coins du terrain. Une vraie mobylette.
Lassana DIARRA
Après Mahamadou Diarra et Claude Makelele, il a assumé la continuité avec beaucoup d’efficacité dans un rôle de relayeur longtemps partagé avec Khedira. Entre janvier 2009 et juillet 2012, avec un José Mourinho qu’il avait déjà côtoyé à Chelsea, l’ancien Havrais s’est mis au niveau d’exigence du plus grand club du monde.
Malgré l’absence de titre européen, une Liga et une Coupe du roi sont venues récompenser sa régularité. Avec Makelele, on imagine l’efficacité du duo au service de Zidane, une perspective qui ne s’est malheureusement pas présentée avec les Bleus, Lass arrivant en sélection après la retraite de Zizou en 2006.
Zinédine ZIDANE
Le n°5 légendaire de la Casa Blanca est resté cinq saisons à Madrid où son palmarès (une Liga et une Ligue des Champions) n’a pas été à la hauteur de son impact sur le jeu et les esprits.
Son talent a tout de même percé à de multiples reprises, avant et après l’ère des Galactiques dont il était le représentant le plus exposé. En meneur de jeu axial, avec deux infatigables récupérateurs derrière lui et trois attaquants de génie devant, ses fulgurances techniques et son sens du jeu, du contre-pied, auraient fait des merveilles.
Raymond KOPA
Le petit Napoléon, roi du dribble court, capable de jouer à tous les postes offensifs grâce à sa technique et son sens du jeu aurait évolué aux côtés de Zidane comme il le fit avec Di Stefano entre 1956 et 1959 jusqu’à son Ballon d’Or de 1958. Avec Zidane et Benzema, deux autres lauréats, en attendant Mbappé peut-être un jour, ce carré eut été magique pour déstabiliser tous les systèmes défensifs. Avec Kopa face à une défense regroupée, pour trouver l’ouverture et mettre Benzema sur orbite.
Karim BENZEMA
D’abord dans l’ombre de Cristiano Ronaldo, ensuite en pleine lumière pour aller chercher le Ballon d’Or, KB9 a incarné comme personne et dans la durée toutes les valeurs ancestrales du Real Madrid : talent, humilité, efficacité, résilience… Ce statut à part qui en fait le joueur français le plus marquant de l’histoire des Merengues lui offre évidemment une place de choix dans ce onze type, dans l’axe d’une attaque de feu, dans un duo avec Mbappé trop peu utilisé par Deschamps en équipe de France alors qu’il portait en lui les germes des plus grandes victoires.
Kylian MBAPPÉ
Dans la continuité de ses illustres aînés, le Parisien arrive au Real avec une immense pression sur les épaules, celle de faire aussi bien, alors que son talent peut lui permettre presque de faire encore mieux. Arrivé en pleine force de l’âge, quand Benzema était au début de sa carrière, Zidane plutôt sur la fin, c’est un destin à la Kopa qui se dessine plutôt pour l’enfant de Bondy plus déterminé que jamais à être l’héritier.
À LIRE AUSSI : l’entraîneur usé plus que le joueur, Zidane, la grande fatigue
À lireTour d’Europe : Arsenal cartonne, Liverpool coule, le Real s’accrocheTom Boissy