mardi 8 octobre 2024

Le basket peut-il se faire une place à Nantes ?

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Vainqueur de la Leaders Cup Pro B 2020, le Nantes Basket Hermine tente de se faire une place dans une ville très sportive.

A Nantes, le football et le handball sont les clubs phares. Ils ont des résultats au plus haut niveau et réalisent de belles affluences. Le basket, lui, évolue en Pro B depuis 1995 avec des résultats contrastés. Les dirigeants ont parfois eu des ambitions élevées qu’ils ont dû revoir à la baisse (13ème en 2022 et 16ème en 2023). Pour cette saison 2023/2024, ils se voulaient mesurés après un maintien obtenu lors de la dernière journée de la saison 2022/2023.

Le club est reparti avec un effectif rajeuni, confié à un entraîneur expérimenté Laurent Pluvy comme nous l’explique Antoine Michon, le directeur sportif du club :

« Nous sommes dans une année de transition. Après deux années difficiles, l’arrivée de Laurent Pluvy nous fait du bien. On veut faire mieux que la saison dernière où on s’est sauvé sur la dernière journée à Chalon. On a pour objectif de se rapprocher le plus possible des play-offs. Et on veut laisser une image positive. On a des résultats stables depuis 30 ans, mais on n’a pas réussi à franchir la marche supérieure. Nantes est une grande ville et mériterait un club de niveau supérieur. Les dirigeants travaillent pour le faire progresser, on se structure bien avec notamment un centre de formation de qualité. »

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« Nantes est une grande ville et mériterait un club de niveau supérieur »

Ce n’est pas la saison prochaine que le club franchira la marche supérieure, il devrait rempiler pour une année supplémentaire en Pro B en ayant au moins assuré son maintien avant la dernière journée (14ème avec 13 victoires pour 19 défaites à deux journées de la fin).

Avec un budget de 3 millions d’euros, le club nantais mise sur la continuité en prolongeant jusqu’en 2026 son entraîneur Laurent Pluvy. Les dirigeants tentent aussi de fidéliser un public au-delà de la zone du bassin nantais. Ils ne voient pas les autres sports comme des adversaires et ils entretiennent de bonnes relations avec les clubs de la ville :

« On partage la salle avec le volley masculin après l’avoir partagée avec les filles. Au-delà du foot et du hand garçon, il y a aussi les filles du hand et le volley qui performent. C’est bien pour l’image de la ville. Chaque sport peut avoir une place intéressante et importante à Nantes. Oui il y a un potentiel public à Nantes et même au-delà. Les Pays de la Loire sont une terre de basket. On a une base solide de supporteurs et on continue de travailler pour la développer. On axe nos efforts sur la billetterie, les affluences moyennes augmentent. Cette saison, on a fait plusieurs matches à guichets fermés. »

En début de saison, après un exercice précédent difficile, les dirigeants voulaient redonner du plaisir à leurs supporteurs. Mais la phase retour a été très compliquée, le groupe a perdu sa cohésion et Nantes a un des pires bilans de la phase retour. Mais en misant sur la stabilité et en laissant travailler Laurent Pluvy, le club devrait dans les années à venir récolter les fruits de ce travail. Il a le potentiel pour viser plus haut et pour jouer les play-offs. Mais il faut maintenant transformer les intentions en résultats.

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