jeudi 25 avril 2024

Le CNOSF doit-il vraiment sauver les Girondins de Bordeaux ?

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C’est aujourd’hui que la commission de conciliation du CNOSF va examiner le dossier des Girondins de Bordeaux, relégués en National par la DNCG et promis au dépôt de bilan. Le CNOSF doit-il conseiller à la FFF de garder le club en Ligue 2 ? Le pour et le contre.

Oui, Bordeaux fait partie du patrimoine du foot français

Bordeaux, c’est une partie du patrimoine du football français. Six fois vainqueurs du championnat, quatre fois de la Coupe de France, demi fibaliste de la Ligue des Champions, finaliste de la Coupe de l’UEFA… Le club aquitain possède un des plus beaux palmarès du football français. Il ne doit pas mourir.

La structure Girondins de Bordeaux, c’et prêt de 300 employés qui vont se retrouver sur le carreau en cas de dépôt de bilan. Si les joueurs trouveront rapidement des clubs pour se recaser, en revanche, le personnel administratif, les cadres techniques et les intendants (quelque soit leur niveau) auront beaucoup plus de mal.

Les Girondins de Bordeaux, ce sont aussi plus de 10 000 supporters abonnés qui vivent pour le club. En moyenne, le Matmut Atlantique a accueilli un peu plus de 25 000 spectateurs par match la saison dernière (8ème affluence de Ligue 1). Chaque rencontre permet à de nombreuses personnes de travailler (buvettes, service de sécurité, placiers…). C’est tout un secteur économique qui va disparaître avec le club.

Non, ce serait reculer pour mieux sauter

Il faut mettre fin à la plaisanterie. L’année dernière à la même époque, la chambre de commerce de Bordeaux donnait un avis positif et décisif pour la reprise du club par Gérard Lopez, et on a vu le résultat… L’homme d’affaires luxembourgeois a empilé les mauvaises décisions (sportives, économiques et médiatiques), pour u résultat calamiteux.

Pour rappel, Gérard Lopez a failli déposer le bilan avec le LOSC, accompagné le club belge de Mouscron dans sa descente aux enfers (le club a déposé le bilan, 5 mois après avoir été racheté par Gérard Lopez.

Sauver Bordeaux, c’est reculer pour mieux sauter. Si des « manipulations » financières peuvent sauver le club aujourd’hui, qu’en sera-t-il dans un an ? Certes, la Ligue 2 demande moins d’exigences sportives que la Ligue 1, mais c’est un championnat très difficile. Il est difficile de croire Gérard Lopez quand il dit qu’il reste ambitieux pour le club.

Une seule solution nous paraît salutaire pour le club : un maintien en Ligue 2, mais avec un nouveau projet. Donc, un nouveau propriétaire

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