Rien de mieux qu’un supporter du PSG, lucide et critique, pour revenir sur un match du club de la capitale. Désormais nous retrouverons Antoine (lepsgdantoine.com) chaque lendemain de match pour son debrief, bien à lui.
Jusque-là les parisiens avaient martyrisé leurs adversaires. Jusque-là ils jouaient vite vers l’avant même quand l’adversaire était en place. Jusque-là ils avaient tout gagné. Jusqu’à hier soir.
On se posait 2 questions avant le début du match face à Monaco. Est-ce que le PSG allait écraser un adversaire d’un autre calibre ? Est-ce que Renato Sanches pouvait être un concurrent à Vitinha ? Je réponds 2 fois non.
Les monégasques pressent haut dès le début du match et les parisiens nous montrent qu’il est toujours aussi difficile pour eux de ressortir la balle quand l’adversaire vient nous chercher près de notre but. NOUS AVONS BESOIN D’UN 9 GRAND ET PHYSIQUE CAPABLE DE FAIRE DE RECEVOIR DES PASSES LONGUES DE NOS DÉFENSEURS POUR FAIRE REMONTER LE BLOC.
J’en avais parlé dans un article fin juin : https://lepsgdantoine.com/2022/06/29/un-seul-etre-vous-manque-et-tout-est-depeuple.
La première mi-temps est un combat tactique de jeu sans ballon avec des blocs compacts et hauts qui rendent difficile la relance mais les monégasques s’en sortent mieux et sont logiquement récompensés à la 20ème minute après une passe dans le bon timing de Golovin pour Volland qui dirige bien sa course pour ouvrir le score.
Renato Sanches, la déception
Les parisiens tardent à réagir mais le font tout de même lors des dernières minutes de la première mi-temps : frappe de Messi sur le poteau repris par Mbappe qui envoie la balle de nouveau… sur le poteau !
Ça n’augure rien de bon mais les Monégasques ne pourront jamais tenir un rythme aussi engagé. On sent déjà que la 2ème mi-temps sera parisienne.
Je profite de cette pause au vestiaire – où les joueurs parisiens ont dû se faire remonter les bretelles – pour vous parler de Renato Sanches. La comparaison avec Vitinha est cruelle pour lui. Il n’a fait que des passes en retrait alors que son compatriote ne fait que des passes vers l’avant : ce que désirent absolument Galtier et Sacramento.
Je serais curieux de connaître la VO2max des 2 milieux monégasques : Camara et Fofana qui multiplient les sprints sans sourciller et donnent l’impression d’être partout. Leur volume de jeu est impressionnant.
Les Parisiens reviennent avec de meilleures intentions, ils jouent plus haut et comme prévu les monégasques commencent à s’essouffler. Les parisiens ont moins d’occasions franches que lors des matchs précédents mais commencent à se rapprocher du but adverse mais ils manquent de réussite.
Renato Sanches est remplacé par Danilo dès la 63ème minute. Il était fatigué ou il n’a jamais réussi à jouer un rôle dans ce match ? J’ai mon idée sur la réponse et chacun se fera son opinion.
L’arbitre trop sévère avec Neymar
C’est le moment de parler de Neymar qui adore quand c’est la fête et surtout la fête des buts mais, qui s’agace et s’énerve quand l’adversaire l’empêche de s’exprimer. Le carton jaune que l’homme en jaune lui donne en première mi-temps est un peu sévère. Et puis il n’avait pas besoin de la VAR pour siffler le pénalty provoqué par le brésilien à la 70ème minute. Il se fait justice lui-même pour égaliser. Neymar chambre, tombe facilement et agace mais l’arbitre devrait faire abstraction de tout ça. Il a réussi (l’arbitre) à faire un moins bon match que le PSG, c’est pour dire.
3ème poteau pour Paris sur une belle frappe tendue d’Hakimi à la 75ème minute. Le PSG commencerait presque à mériter la victoire mais ce match nul est une belle occasion de se remettre en question et fût, au final, une très bonne préparation pour le match face à la Juventus le 6 septembre.
Antoine (lepsgdantoine.com)