En 2017, avec Lionel Rouxel comme sélectionneur, Fofana est le gardien de l’équipe de France U17, doublure de Crémillieux jusqu’en quarts du Championnat d’Europe, puis titulaire d’une Coupe du monde achevée en 8èmes de finale face à l’Espagne. 7 ans plus tard, il remporte la CAN avec la Côte d’Ivoire.
Quel souvenir gardez-vous de Yahia lorsqu’il avait 16 ans ?
J’ai toujours côtoyé un joueur très travailleur et à l’écoute, un gros bosseur qui avait de grosses qualités physiques naturelles et qui devait progresser dans le jeu au pied. Sur sa ligne, il était très bon, au-delà, sa marge de progression était importante. Avec nous, lors de la Coupe du monde, il avait été très performant.
Vous a-t-il étonné en choisissant la Côte d’Ivoire plutôt que la France après ses années Espoirs ?
Chacun est libre de ses choix. A titre personnel, je suis content pour lui car son parcours est exemplaire. Sans suivre particulièrement sa carrière, je constate qu’il a déjà, à 23 ans, un titre international d’envergure à son palmarès et que son expérience du très haut niveau est montée d’un cran cette saison. Ce n’est pas un hasard, à lui maintenant de rebondir dessus pour rester au top le plus longtemps possible.
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Lionel Rouxel heureux pour Fofana
Que représente une victoire à la CAN pour un profil tel que le sien ?
Déjà, il faut le féliciter car, après avoir choisi de se rapprocher de la Côte d’Ivoire, il a su saisir sa chance et s’imposer. Quand on évolue en L2, ce n’est jamais évident. Ensuite, elle doit lui servir de rampe de lancement pour continuer à progresser, gagner en confiance et travailler sur ses points faibles autant que sur ses qualités.
Justement, quelles sont ses forces et ses faiblesses ?
Il est très bon sur sa ligne, dans le jeu aérien, car il est tonique et très explosif malgré son grand gabarit (1m94). Il doit encore améliorer sa technique au pied, ses relances, sa capacité à s’intégrer au collectif de son équipe, jouer avec les autres.