jeudi 25 avril 2024

Le gardien du PSG peut changer le cours du match : Navas plus fort que Neuer ?

Bayern Munich - PSG (21h)

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La performance XXL de l’international costaricien Keylor Navas face au Barça en Ligue des Champions confirme la pertinence de son recrutement et le place parmi les meilleurs de la planète. Sinon le meilleur, à coup sûr le plus sous-évalué ?

Au royaume des gardiens, le débat n’est pas nouveau pour savoir qui asseoir sur le trône. Si les noms de Neuer (Bayern), Courtois (Real), Alisson Becker (Liverpool), Oblak (Atlético), Ter Stegen (Barcelone), Ederson (Manchester City) ou Lloris (Tottenham) reviennent régulièrement, celui de Keylor Navas (PSG) n’est pas le plus récurrent. Comme si ses trois Ligues des Champions ne suffisaient pas.

Peut-être la faute à un style moins académique, moins spectaculaire et élégant, un jeu au pied moyen, une personnalité moins médiatique et un parcours qui n’en a jamais fait une tête d’affiche, jusqu’au profil d’une sélection costaricienne rarement sur le devant de la scène.

Recruté pour être la doublure de Casillas en 2014, régulièrement remis en cause ensuite par la concurrence de Courtois, c’est à la force du poignet et en profitant de toutes les opportunités de la maison Merengue qu’il a gravi les échelons et gagné, enfin, ses galons de titulaire incontestable à 33 ans, en arrivant au PSG.

« Navas n’a pas gagné trois Ligues des champions par hasard »

« C’est aussi parce qu’il a dû faire face à cette pression dans l’un des plus grands clubs du monde qu’il est aussi serein aujourd’hui dans le contexte parisien, nous souffle l’ancien gardien parisien Jérôme Alonzo.

Ce qu’il a fait face au Barça est très très fort. Depuis qu’il est au PSG, il a rapporté un nombre incroyable de points à son équipe et démontré qu’il avait largement les épaules pour assumer ce pour quoi le club était allé le chercher. Le club a de la chance de l’avoir parce qu’en plus d’être solide dans tous les secteurs, il a un état d’esprit fantastique. Pour ceux qui en doutaient encore, il n’a pas gagné trois Ligues des Champions par hasard. J’espère qu’il en gagnera une quatrième… »

Ce qui l’aiderait certainement à renforcer sa reconnaissance internationale pour en faire le numéro 1 mondial en 2021 au moment de recevoir le Ballon d’Or des gardiens de but, le trophée Yachine pour lequel il n’avait pas été nommé en 2019. Non décerné en 2020, la deuxième édition pourrait effacer cet oubli. Surtout sur le Costaricien permet au PSG d’éliminer le Bayern en Ligue des Champions…

Tom Boissy

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