mardi 10 décembre 2024

Le PSG habitué à faire n’importe quoi avec ses entraîneurs !

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Pascal Auchet
Pascal Auchet
Journaliste

Faire n’importe quoi avec ses entraîneurs, c’est aussi une spécialité du PSG de QSI. De Kombouaré à Tuchel, en passant par Ancelotti et Blanc : quatre exemples précis.

Après 8 défaites (toutes compétitions confondues) en 2023, la position de Christophe Galtier sur le banc du PSG ne tient qu’à un fil. Selon les dernières informations, l’entraîneur parisien a deux matchs (déplacement à Nice et réception de Lens) pour sauver sa place, au moins jusqu’à la fin de la saison. De son embauche, l’été dernier, à la défaite de dimanche, en passant par l’élimination de la Ligue des Champions, on a le sentiment que le club a toujours eu tout faux avec l’ancien entraîneur du LOSC. Faire n’importe quoi avec ses entraîneurs, c’est une spécialité de QSI. La preuve avec 4 exemples précis.

30 décembre 2011 : Carlo Ancelotti remplace Antoine Kombouaré à la trêve

Alors que le PSG est leader à la trêve, 3 points devant Montpellier, QSI décide de se séparer d’Antoine Kombouaré, pour placer Carlo Ancelotti sur le banc, à sa place. Lors de la deuxième partie de saison, le club de Loulou Nicollin, profitera des 6 nuls et 2 défaites concédés par les Parisiens pour passer devant et remporter le titre, avec 3 points d’avance. En 19 matchs, Montpellier a repris 6 points au PSG. Plus que le choix de placer Carlo Ancelotti sur le banc, c’est le timing que l’on peut critiquer. L’Italien ne connaissait pas la Ligue 1 et n’a eu aucun temps d’adaptation, alors que le MHSC d’Olivier Giroud avance à un rythme d’enfer.

Juin 2013 : dégoûté par l’attitude de sa direction, Carlo Ancelotti refuse de rester

Après une défaite à Reims, début mars (27ème journée), la direction du PSG tente de mettre un coup de pression à Carlo Ancelotti, alors que le club est en tête, avec 2 points d’avance sur Lyon et 5 sur l’OM. L’attitude du président Al-Khelaïfi ne passe pas. Quatre mois plus tard, le technicien italien, élu meilleur entraîneur de Ligue 1, refuse de prolonger son séjour dans la capitale.

Juin 2016 : le coup de poignard à Laurent Blanc

Au terme d’une saison importante, durant laquelle le PSG réalise le quadruplé (championnat, coupe de France, coupe de la Ligue et Trophée des champions), pour la deuxième fois de suite, tout semble aller pour le mieux, dans le meilleur des mondes, malgré l’élimination en quart de finale de la Ligue des Champions par Manchester City. En février, Laurent Blanc a prolongé son contrat jusqu’en 2018. Mais la rumeur d’un changement de position de QSI circule et le 27 juin, le club annonce le départ de son entraîneur. Son indemnité de départ est estimée à 22 millions d’euros.

23 décembre 2020 : Thomas Tuchel viré comme un malpropre

Le 23 décembre 2020, après une victoire du PSG contre Strasbourg (4-0), le PSG décide brutalement de rompre le contrat qui lie le technicien allemand au club. Moins de Cinq mois plus tôt, le PSG disputait la finale de la Ligue des Champions (lors du final 8 à Lisbonne). Le technicien allemand paye ses déclarations contre le club et la remise en question du travail de Leonardo sur la gestion des contrats des joueurs. A ce moment là, le club de la capitale compte un point de retard sur… Lyon, à égalité avec Lille. Comme pour Ancelotti 9 ans plus tôt, son remplaçant, Mauricio Pochettino, connaît mal à la Ligue 1, même s’il a joué au PSG, à une autre époque. Finalement, Paris perd, après avoir versé entre 7 et 8 millions d’indemnités au technicien allemand, qui lui, remporte la Ligue des Champions avec Chelsea, rejoint quelques semaines plus tard…

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