jeudi 28 mars 2024

Le Top 5 des présidents nantais qui ont marqué l’histoire

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Le FC Nantes a connu de grands joueurs mais aussi de grands présidents. Tour d’horizon des présidents qui ont occupé (ou occupent) le siège de la tribune présidentielle.

1/ Louis Fonteneau (1969-1986)

Il fut le plus emblématique des présidents, le plus titré aussi avec quatre championnats (1973, 1977, 1980 et 1983) ainsi qu’une Coupe de France, la première, en 1979. Depuis 1989, l’année de sa disparition, le stade de la Beaujoire s’appelle aussi le stade Louis Fonteneau pour rendre hommage à un homme qui avait fait preuve, pendant deux décennies, d’un grand humanisme, d’une grande sagesse, pour amener le club au sommet.

En respectant le travail de ses entraîneurs, sans interventionnisme, en faisant confiance à des techniciens compétents, il a contribué à la naissance du jeu à la nantaise. C’est notamment lui qui créa le poste de directeur sportif pour Budzynski, lui qui ouvrit les portes du club au publicitaire Jean-Claude Darmon pour une approche commerciale inédite pour l’époque.

2/ Guy Scherrer (1992-1996)

L’homme au chapeau aura été le plus atypique des présidents nantais. Diplômé d’HEC d’origine alsacienne, il avait dirigé la Biscuiterie Nantaise en 1981 avant de prendre les rênes du club pour le remettre à l’équilibre financier et profiter de la génération Pedros pour amener le club à un niveau où il n’avait jamais été, dans le dernier carré européen.

Il démissionna en 1996. Décédé en 2015, il laisse l’image d’un président très proche des supporteurs. « On ne pouvait pas trouver mieux comme président, disait de lui Raynald Denoueix. Il avait décidé de laisser le champ libre aux techniciens avec un seul objectif : que l’équipe fasse plaisir aux supporteurs. »

3/ Waldemar Kita (depuis 2007)

Après une première tentative, avortée, de racheter le club en 1997, il a remis ça dix ans plus tard pour un destin contrasté, deux passages par la case L2, et un renouveau amorcé depuis deux ans qui laisse espérer des lendemains plus souriants.

Dans un style qui a pu froisser les historiques du club, avec des idées résolument modernes, l’homme d’affaires franco-polonais, opticien de formation, n’a pas eu froid aux yeux pour sauver le club d’une faillite probable et enclencher une nouvelle dynamique. Nommé dirigeant de l’année en 2014, il est sans doute devenu le président des Canaris le plus détesté. Sa manie de collectionner les entraîneurs (une quinzaine depuis son arrivée) et sa gestion irritent les supporters, avec lesquels il est en conflit ouvert.

4/ Jean Clerfeuille (1959-1968)

Il est l’homme de la montée en D1 en 1963, celui qui est allé chercher José Arribas, celui qui a décroché les deux premiers titres de champion de France en 1965 et 1966. Bref, celui qui sortit le club de l’anonymat et le plaça sur orbite. Il annonçait le style des présidents qui allaient marquer le club : gestionnaire, administratif qui ne se mêlait pas du sportif. Il est décédé en 2015 à l’âge de… 105 ans !

5/ Marcel Saupin (1944-1955)

Après la guerre, c’est cet ancien gardien de but qui fonda le club avec le premier président qui fut Marcel Braud, sur les cendres de cinq autres clubs nantais, la Mellinet, la Saint Pierre, le SNUC, l’ASON, et l’AC Batignolles. Il restera président onze saisons, avant de diriger la ligue de l’Ouest trois ans (1955-1958). Il est décédé en 1963, juste avant la montée en D1 d’un club qu’il ne verra jamais dans l’élite. En mai 1965, le stade Malakoff où évoluait les Canaris fut rebaptisé en son nom.

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