Avec 23 Grands Prix au programme, il est évident que la Formule 1 cherche à démocratiser ce rendez-vous. Avec un spectacle unique et intense. Au fil de son histoire, l’importance des circuits a pris tout son sens. Au regard de la monotonie des pistes plus modernes. Quels sont les vrais mythes et les circuits de légende ?
GRAND PRIX DE MONACO
C’est un rendez-vous que tous les pilotes souhaitent connaître au moins une fois. Et en sortir vainqueur, cela reste un Graal ultime que peu de pilotes peuvent se targuer d’avoir réussi. Et si le Grand Prix de Monaco est l’une des courses permettant d’accrocher la Triple couronne en sport auto avec les 500 miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans, cela prouve toute l’importance d’une course unique. Elle se déroule en ville dans des circonstances particulières. Et dans une ambiance incroyable où les stars du monde entier se donnent rendez-vous. Ils sont quelques champions du monde à n’avoir jamais inscrit leurs noms au palmarès comme Alberto Ascari, Jim Clark, Emerson Fittipaldi, Damon Hill ou encore Nigel Mansell. Et si Ayrton Senna avait fait de Monaco son Grand Prix fétiche, cela prouve bien que gagner et courir sur le Rocher n’est pas anodin. Olivier Panis peut en témoigner.
GRAND PRIX DE BELGIQUE
Le circuit de Spa-Francorchamps ne manque pas de charme. Depuis 1985, il est régulièrement présent au calendrier. Et, chaque année, il offre des scénarios uniques et indécis avec des victoires inédites, des accrochages impressionnants et même des accidents tragiques. Tous les pilotes adorent la Belgique pour son tracé incroyable qui permet de vivre de grandes émotions. Charles Leclerc peut en témoigner en remportant le premier Grand Prix
de sa carrière en 2019, le week-end même de la disparition de son ami Anthoine Hubert. « Tous les pilotes aiment Spa. C’est toujours un vrai challenge que d’y conduire. » Lewis Hamilton en fait son circuit préféré. Et s’il est l’un des plus suivis au monde, ce n’est pas anodin avec des virages comme le Raidillon, la Source, l’Eau Rouge ou encore les Combes…
GRAND PRIX DE GRANDE-BRETAGNE
Depuis 1950, le Grand Prix de Grande-Bretagne est une référence et un moment particulier. Sur le circuit de Silverstone, ce ne sont que les meilleurs qui en prennent la mesure. Les 7 victoires de Lewis Hamilton en sont la preuve. Un record qui semble difficile à atteindre à l’avenir. Woodcote, Copse, Chapel ou Stowe sont des noms qui parlent pour tous. Un vrai circuit à l’ancienne qui travaille au quotidien pour continuer à se moderniser et permettre sa tenue.
GRAND PRIX DU CANADA
Le circuit Gilles-Villeneuve est une institution. Situé au milieu du fleuve Saint-Laurent, sur l’Ile Notre-Dame, le Grand Prix du Canada sait aussi marquer les esprits. Absent du calendrier en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, il a souvent permis à Lewis Hamilton de briller. Tout comme Michael Schumacher qui avait réussi à dompter la longue ligne droite avant les stands et notamment le virage Senna qui permet de voir les pilotes souvent s’accrocher dès le départ.
GRAND PRIX D’ITALIE
Depuis 1981, le circuit de Monza est le temple de la vitesse. Avec une moyenne de plus de 252 km/h, il est clair que l’Italie permet aux pilotes de prendre possession de leurs voitures. C’est en cela que gagner à Monza n’est pas le fruit du hasard. Il faut faire preuve d’une grande maîtrise et d’une régularité minutieuse. C’est en cela que la victoire de Pierre Gasly lui a permis d’accrocher un mythe et une histoire à son palmarès. Et si les recordmen avec 5 victoires s’appellent Michael Schumacher et Lewis Hamilton, c’est que les meilleurs se donnent toujours à fond à Monza pour dompter la Variante Ascari, la Parabolica ou la Curva Grande.
GRAND PRIX D’ALLEMAGNE
C’est la particularité du Grand Prix d’Allemagne, que ce soit sur le Nürburgring ou Hockenheim, ils ont toujours su mettre en lumière le talent des pilotes. A la fin de sa carrière, Jackie Stewart confirmait que le Nürburgring était un circuit qui pouvait faire trembler plus d’un pilote et si certains disaient le contraire, c’étaient des menteurs ou qu’ils n’allaient pas assez vite. Surnommé le Ring,
il avait été le théâtre du terrible accident de Niki Lauda et reste souvent un challenge à dompter dans la carrière d’un pilote.
GRAND PRIX D’IMOLA
En Italie, on aime la vitesse et Imola a souvent été une référence. D’abord connu comme le Grand Prix d’Italie, le circuit Enzo e Dino Ferrari a ensuite porté le nom du Grand Prix de Saint-Marin puis pour son retour l’an passé, celui du Grand Prix d’Emilie-Romagne. Désormais connu pour avoir été la piste qui a donné la mort à Roland Ratzenberger et Ayrton Senna en 1994, il a souvent couronné des pilotes hors norme comme Alain Prost, Michael Schumacher, Fernando Alonso et bien évidemment Lewis Hamilton en 2020. Tamburello, Piratella ou Rivazza seront encore au programme en 2021.
GRAND PRIX DU BRÉSIL
Au Brésil, il est un symbole de la résistance face à la modernité. L’Autodromo José Carlos Pace continue de peser de tout son poids et souvent il a permis le couronnement du cham
pion du monde de F1. Couru dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, il est une exception connue et reconnue grâce à des virages mythiques comme le S de Senna.
GRAND PRIX DU JAPON
Le circuit de Suzuka est l’un des plus réputés du calendrier, présent depuis 1987, avec son tracé qui se croise au milieu, en forme de 8, avec sa mythique grande roue et sa fête foraine. Il est tristement connu aussi pour la disparition de Jules Bianchi en octobre 2014.
GRAND PRIX DU MEXIQUE
C’est un Grand Prix qui a su se réinventer au moment de revenir au calendrier en 2015. Connu pour sa longue ligne droite, mais surtout ses « Eses » (chicanes), il recueille l’unanimité pour son ambiance, mais aussi pour son Stade Foro Sol intégré au circuit qui permet au pilote de passer au milieu des supporteurs. Toujours impressionnant.
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