Quatre mois seulement après son sacre de Tokyo, la France prend la direction de l’Espagne où elle sera de nouveau en compétition avec les Mondiaux en cette fin d’année.
Des Mondiaux qui connaissent un changement puisque pour la première fois 32 équipes participeront à la compétition. Ces 32 équipes ont été réparties en huit groupes de quatre, les trois premiers rejoindront le tour principal. Les nations favorites devraient passer sans encombres ce tour. Les Bleues d’Olivier Krumbholz seront cependant méfiantes car la plupart d’entre elles étaient là en 2019 quand elles n’avaient pas passé le 1er tour alors qu’elles étaient tenantes du titre, leur élimination avait alors été une grande surprise :
« Le niveau est toujours relevé. Même si nous avons gagné des titres, nous nous présentons sur chaque compétition avec une grande humilité. C’était le cas en 2019, malheureusement on a été en dessous de nos performances habituelles. Ça nous a servi de leçon, on a su bien se relancer par la suite » explique le sélectionneur Olivier Krumbholz.
Sur le chemin de la conquête de leur troisième titre mondial après ceux de 2003 et de 2017, les Bleues entameront leur compétition contre le Monténégro, à l’Angola et à la Slovénie avant éventuellement de retrouver la Russie car les deux groupes vont se croiser.
Le Monténégro a été quart de finaliste des derniers JO mais, dans un tel groupe, les Bleues devraient rejoindre le tour principal où elles retrouveraient donc les équipes du groupe de la Russie qui comprend également la Serbie, le Cameroun et la Pologne. Si les Françaises et les Russes gèrent bien leur 1er tour, elles pourraient ne se retrouver que pour une éventuelle finale. Comme d’habitude.
Jamais deux sans trois ?
Pour cette nouvelle compétition, le sélectionneur n’a pas trop innové pour constituer son groupe, il s’appuie sur les filles présentent aux JO et compte sur la forme des championnes olympiques pour réaliser une belle compétition. Hormis Amandine Leynaud et Alexandra Lacrabère qui ont pris leur retraite internationale après Tokyo, les autres filles du groupe JO sont disponibles.
Certaines voudront prendre leur revanche de 2019, elles voudront aussi confirmer qu’elles sont bien la meilleure nation du monde en ce moment et pas seulement lors des Jeux Olympiques. Parmi les petites nouvelles de la sélection, la Brestoise Alicia Toublanc nous parle de la force de ce groupe où les nouvelles ont parfaitement intégré le groupe :
« J’ai retrouvé un groupe très motivé pour continuer à gagner. Les filles sont entrées dans l’histoire cet été en étant les premières championnes olympiques de handball françaises, mais elles ont encore faim de victoires. Comme les garçons, les filles ont pris l’habitude de gagnr et à parfaitement se relancer derrière pour les compétitions suivantes.
Les poules sont souvent assez denses car le niveau est homogène. Les grandes nations sont souvent en difficulté dès les premiers tours, les scores des matches sont serrés. Il faudra être vigilantes dès le premier match. »
La France favorite avec la Russie
Même si le niveau est homogène, on retrouve souvent les mêmes nations en phase finale. Pour le titre, la France et la Russie sont de nouveau les grandes favorites de la compétition, mais il faudra surveiller également la Norvège et la Suède.
Championnes du monde face à l’Espagne en 2019, les Pays-Bas, battues largement par la France en quarts de finale des derniers JO, ne semblent pas en mesure de conserver leur titre cette année.
Elles ont en plus perdu leur sélectionneur français Emmanuel Mayonnade qui avait été le principal artisan de leur titre historique en 2019, mais qui a subi les foudres de la défaite en quarts de finale face à la France aux JO. Tous les voyants sont donc au… bleu.
Les bleus visent le doublé JO et Euro
Quatre mois seulement après son sacre de Tokyo, la France prend la direction de l’Espagne où elle sera de nouveau en compétition avec les Mondiaux en cette fin d’année.
Des Mondiaux qui connaissent un changement puisque pour la première fois 32 équipes participeront à la compétition. Des poules de huit groupes de quatre, les trois premiers rejoindront le tour principal.
Les nations favorites devraient passer sans encombres ce tour. Les Bleues d’Olivier Krumbholz seront cependant méfiantes car la plupart d’entre elles étaient là en 2019 quand elles n’avaient pas passé le 1er tour alors qu’elles étaient tenantes du titre, leur élimination avait alors été une grande surprise :
« Le niveau est toujours relevé. Même si nous avons gagné des titres, nous nous présentons sur chaque compétition avec une grande humilité. C’était le cas en 2019, malheureusement on a été en dessous de nos performances habituelles. Ça nous a servi de leçon, on a su bien se relancer par la suite » explique le sélectionneur Olivier Krumbholz.
Sur le chemin de la conquête de leur troisième titre mondial après ceux de 2003 et de 2017, les Bleues retrouvent le Monténégro, à l’Angola et à la Slovénie avant éventuellement de retrouver la Russie car les deux groupes vont se croiser.
Le Monténégro a été quart de finaliste des derniers JO mais, dans un tel groupe, les Bleues devraient rejoindre le tour principal où elles retrouveraient donc les équipes du groupe de la Russie qui comprend également la Serbie, le Cameroun et la Pologne. Si les Françaises et les Russes gèrent bien leur 1er tour, elles pourraient ne se retrouver que pour une éventuelle finale. Comme d’habitude.