lundi 17 mars 2025

Les Lillois dans l’ascenseur émotionnel

LILLE - LE HAVRE (19H)

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Pascal Auchet
Pascal Auchet
Journaliste

LILLE – LE HAVRE (19H)

Dans a forme de leur vie, après la qualification pour les 8èmes de finale de la Ligue des Champions, les Lillois ont pris un 30 tonnes en pleine face en Coupe de France, mais peuvent grimper sur le podium en battant Le Havre…

Après la brillante qualification pour les 8ème de finale de la Ligue des Champions, grâce à un cinglant 6-1 infligé à Feyenoord, et la nette victoire en Ligue 1 contre les Verts, l’élimination face à Dunkerque en huitièmes de finale de la Coupe de France, humiliante sur le fond et sur la forme (Lille menait 1-0 avant de se faire égaliser dans les arrêts de jeu, qui 3-0 dans la séance de tirs au but) a eu l’effet d’un véritable uppercut sur le groupe de Bruno Genesio. 

Un mal pour un bien ?

Mais n’est-ce pas un mal pour un bien ? 4 mois après avoir battu le Real Madrid à Pierre Mauroy, c’est une équipe de Ligue 2 qui est venue envoyer un avertissement clair et net : en football tout peut arriver, on n’a pas de zone de confort. 

Avant d’affronter Le Havre, 17ème de Ligue 1, dont le niveau peut être comparé à celui de Dunkerque (4ème de Ligue 2), Bruno Genesio n’a d’autre choix que de compter sur une prise de responsabilité de ses joueur. « Ce sera à nous de montrer demain qu’on est capable de rebondir après ce genre de contre-performance », expliquait l’entraîneur lillois hier, en conférence de presse. Surtout que l’enjeu en vaut la chandelle : en cas de succès, le LOSC, qui a vu les Monégasques couler face au PSG, s’empareraient de la 3ème place, se permettant même de mettre une petit pression sur l’OM (en revenant à 2 points), avant son match à Angers (dimanche, 20h45). 

Bruno Genesio : « J’attends de mon équipe qu’elle rebondisse »

Fataliste, mais pas désemparé, Genesio, après avoir parlé de « plus grosse déception de la saison », s’est vite tourné vers la suite d’une saison qui reste très excitante. « Maintenant, c’est passé, on ne peut plus rien y faire. On a tous été marqués, mais j’attends de mon équipe qu’elle rebondisse. Il nous reste deux compétitions très excitantes à jouer avec le championnat et évidemment la Ligue des Champions. »

C’est tout le paradoxe qui fait aussi la beauté du foot. Un véritable ascenseur émotionnel que les Lillois veulent se donner les moyens de vivre. Même s’ils s’en seraient bien passés. 

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