Retour sur la nette victoire du PSG à Guingamp contre Brest, avec les notes des joueurs des deux équipes.
Stade Brestois : Ajorque et Lees-Melou malheureux
Marco Bizot (5) : pas d’erreurs flagrantes malgré les 3 buts parisiens à Roudourou. Il ne ne pouvait rien faire.
Kenny Lala (5) : le latéral droit des Bretons a souffert face à la furia parisienne, comme tous ses compères de la défense.
Soumaila Coulibaly (5) : comme ses compère, le défenseur central brestois a été mis à rudes épreuves. Il n’a pas pu arrêter Ousmane Dembélé, auteur de deux buts et qui auraient pu en inscrire un ou deux de plus.
Brendan Chardonnet (5) : même note pour le capitaine du Stade Brestois qui a souvent été submergé par les accélérations parisiennes.
Massidio Haidara (4) : l’ancien Lensois a été en grande difficulté sur son côté gauche.
Pierre Lees-Melou (4) : pas assez présent dans le jeu, notamment en raison de la maitrise du milieu parisien, le n°20 brestois a même provoqué l’ouverture du score des Parisiens, en faisant une main un peu stupide dans la surface.
Hugo Magnetti (4) : comme Pierre Lees-Melou, le petit milieu brestois a eu du mal à exister face au trio Neves-Vitinha-Ruiz. On l’a vu en grande difficulté.
Mahdi Camara (5) : sur deux ou trois accélérations, il a réussi à sortir un peu son épingle du jeu. Mais on ne l’a pas assez vu.
Romain Faivre (5) : techniquement, c’est le seul qui a réussi à se montrer à la hauteur d’un tel adversaire. Le problème, c’est que ça n’a duré qu’une mi-temps. Après, il s’est éteint. Remplacé par Doumbia (trop maladroit) à 20 minutes de la fin.
Dipo Sima (5) : en dehors d’une présence physique par intermittence, on ne l’a quasiment pas vu.
Ludovic Ajorque (5) : il est clair que le Réunionnais court énormément. Le problème, c’est qu’en dehors de quelques déviations de la tête, il a été très malheureux dans ses gestes et n’pratiquement jamais inquiété Donnarumma
PSG : les Parisiens un ton a-dessus
Gianluigi Donnaruma (6) : si on enlève son dégagement raté en première période, qui heurte la tête d’Ajorque, le gardien italien fait un match quasi parfait. Il a même été très présent dans les airs.
Achraf Hakimi (6) : un match « à la Hakimi », très présent, devant comme derrière. Ses appels sur le côté droit ont fait mal, même si on aurait pu en avoir encore plus.
Marquinhos (7) : un vrai match de capitaine. Toujours là pour intervenir en cas de danger, il a pris beaucoup de ballons de la tête et a été très sûr, dans le placement et la relance.
Willian Pacho (6) : bien aidé par Marquinhos, il a gagné beaucoup de duels et fait bonne garde dans l’axe de la défense parisienne.
Nuno Mendes (6) : un match très intéressant, mais surtout défensivement. Il a parfois été un peu trop ambitieux balle au pied. On retiendra surtout son sérieux défensif. Un de ses meilleurs matchs sur ce plan.
Joao Neves (7) : avec Vitinha et Ruiz, il a contribué à la nette domination du milieu parisien. Dans la lignée de ses précédents matchs, une très belle performance.
Fabian Ruiz (6) : un petit ton en dessous de ses coéquipiers portugais, mais bien dans le rythme du match. Il a rendu à son entraîneur la confiance placée en lui.
Vitinha (8) : élu homme du match par l’UEFA, le Portugais a été rayonnant du début à la fin. A l’image de son penalty parfait, ne laissant aucune chance à Bizot. le n°17 parisien a étalé sa technique, mais montré aussi son souffle en étant présent aux quatre coins du terrain.
Desiré Doué (6) : choisi à la place de Kvicha Kvaratskhelia par Luis Enrique, l’ancien Rennais a répondu présent, en provoquant sans cesse la défense de Brest. Remplacé à la 67ème minute par le Géorgien, qui a eu du mal à se mettre dans le tempo.
Ousmane Dembélé (8) : très présent, le n°10 parisien a encore réussi un doublé, qui porte à 23 son total de buts depuis le début de la saison, en 28 matchs. Il aurait pu (dû ?) en marquer au moins un de plus, ce qui fait qu’il n’a que 8.
Bradley Barcola (6) : comme Désiré Doué, l’ailier parisien a pesé sur les défenseurs bretons et contribué à les faire craquer à trois reprises. Remplacé à 15 minutes de la fin par Kang-In Lee, auteur d’une entrée catastrophique.
